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Johnny Hallyday est "déçu" par Nicolas Sarkozy

Après avoir soutenu l'ancien président de la République en 2007, le chanteur estime vendredi dans le "Point", "qu'il ne propose rien de nouveau."

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le chanteur Johnny Hallyday lors de l'enregistrement de l'émission de France 2 "Vivement dimanche", à Paris, le 12 mars 2014. (PJB / SIPA)

Le feu qu'il avait allumé s'est éteint. Johnny Hallyday a changé d'avis sur Nicolas Sarkozy. Après avoir soutenu l'ancien président de la République lors de sa campagne de 2007, le chanteur prend ses distances. Dans une interview au Point publiée vendredi 14 novembre, celui qui sort lundi un 49e album studio, Rester vivant, s'explique : "A l'heure actuelle, il n'y a pas un politicien en qui je crois. Ils nous ont tellement menti, je ne peux plus croire en personne." 

"Je ne crois plus trop en Sarkozy. Comme beaucoup de gens, il m'a déçu. Il ne propose rien de nouveau. C'est quelqu'un que j'aime beaucoup personnellement, mais je ne crois pas en la politique d'aujourd'hui, développe le chanteur. Si je devais voter, je ne sais pas pour qui je voterais, parce qu'il n'y a personne de nouveau, et ceux qui sont déjà là ne me donnent pas envie de voter." 

 "Les années Pompidou, c'était formidable"

Johnny Hallyday se montre même nostalgique. "Pompidou était formidable ! Vous savez, je regrette cette époque. C'était un bon président. Les années Pompidou, c'était formidable. La France n'était pas au bord du désespoir, les gens s'amusaient, estime le chanteur. Aujourd'hui, on a peur de s'amuser, c'est mal vu, parce que tout va mal. C'est pour ça que la France est triste : personne n'ose s'amuser." 

Le chanteur en profite au passage pour stigmatiser la mentalité des Français. "Aux Etats-Unis, ils ont la même crise que chez nous et dans le monde entier, mais ils s'en sortent, ils ne se plaignent pas toute la journée les Américains, s'emporte Johnny Hallyday. Il faut s'en sortir, alors ils bossent. Ici, on a l'impression d'être assisté : on ne bosse pas, on fait les 35 heures, on fait des manifs, la grève… Je trouve ça désolant. C'est pas comme ça qu'on s'en sortira."

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