Cet article date de plus de dix ans.
Intermittents: Filippetti souhaite une renégociation de l'accord contesté
La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a appelé samedi les partenaires sociaux à prendre leurs "responsabilités" et souhaité "remettre tout le monde autour de la table" à propos des intermittents du spectacle alors que le festival d'Avignon est menacé, selon son directeur Olivier Py.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Ce qu'il faut rappeler, c'est que" la convention réformant le régime d'indemnisation chômage des intermittents "est un accord qui a été signé pas par le gouvernement" mais "par les partenaires sociaux" de l'Unedic. "D'où la nécessité de remettre tout le monde autour de la table et tout le monde en face de ses responsabilités, y compris les partenaires sociaux", a-t-elle déclaré à la presse à son arrivée au Conseil national du PS à Paris.
Il appartient au gouvernement d'agréer ou pas d'ici au 30 juin cet accord signé en mars par le patronat et trois syndicats (CFDT, FO, CFTC), qui durcit les conditions d'indemnisation de plusieurs catégories de chômeurs, dont les intermittents.
La CGT, fer de lance du combat des intermittents contre cette réforme, demande au gouvernement de ne pas agréer l'accord. Lundi, les intermittents appellent à une nouvelle journée d'action nationale, avec rassemblement à Paris et grèves.
"Sur les intermittents, le gouvernement fait bouger les choses. Il y a une mission qui est confiée à un député pour permettre de sortir de l'impasse et pour préserver la vie de nos festivals, qui est aussi la vie économique de beaucoup de communes en France", a souligné Aurélie Filippetti.
"Que tout le monde se mette autour de la table"
"Les intermittents ne sont pas des privilégiés (...) Il est important, et c'est ce qu'on a obtenu du Medef, qu'on préserve un régime spécifique pour les intermittents. Maintenant il y a des discussions et il faut que ces discussions, qui vont avoir lieu jusqu'à la fin de la semaine (prochaine), puissent se dérouler dans un climat serein, que tout le monde se mette autour de la table", a-t-elle ajouté.
Il appartient au gouvernement d'agréer ou pas d'ici au 30 juin cet accord signé en mars par le patronat et trois syndicats (CFDT, FO, CFTC), qui durcit les conditions d'indemnisation de plusieurs catégories de chômeurs, dont les intermittents.
La CGT, fer de lance du combat des intermittents contre cette réforme, demande au gouvernement de ne pas agréer l'accord. Lundi, les intermittents appellent à une nouvelle journée d'action nationale, avec rassemblement à Paris et grèves.
"Sur les intermittents, le gouvernement fait bouger les choses. Il y a une mission qui est confiée à un député pour permettre de sortir de l'impasse et pour préserver la vie de nos festivals, qui est aussi la vie économique de beaucoup de communes en France", a souligné Aurélie Filippetti.
"Que tout le monde se mette autour de la table"
"Les intermittents ne sont pas des privilégiés (...) Il est important, et c'est ce qu'on a obtenu du Medef, qu'on préserve un régime spécifique pour les intermittents. Maintenant il y a des discussions et il faut que ces discussions, qui vont avoir lieu jusqu'à la fin de la semaine (prochaine), puissent se dérouler dans un climat serein, que tout le monde se mette autour de la table", a-t-elle ajouté.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.