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Franck Dubosc dans "Fifty/Fifty" : "Avant de me moquer des autres, je me moque de moi. C'est une source inépuisable"

A 50 ans et des poussières (il en a 55), Franck Dubosc revient avec un nouveau spectacle, "Fifty/Fifty". Plus spontané, sans tabou ni complexe, l’humoriste entame un dialogue presque amical avec son public. Il est venu parler de cette relation unique sur le plateau du 19/20 Paris-Ile-de-France.
Article rédigé par Sophie Granel
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franck Dubosc de retrour avec  "Fifty/Fifty"
	 
 (Bertrand Guay/AFP)

Depuis son rôle inoubliable dans "Camping", Franck Dubosc est l’un des humoristes préférés des Français. C’est donc presqu'entre amis que l’artiste célèbre sa cinquantaine sur la scène du Palais des Sports à Paris. Une cinquantaine décomplexée, assumée. "Se moquer de son âge c'est facile, c'est thérapeutique. C'est comme quand on a un bouton sur le front on dit 'regarde pas mon bouton sur le front !' et on a l'impression que plus personne le voit. Et moi chaque soir, quand je me moque de mon âge, j'ai l'impression que plus personne ne le voit ".

Un dialogue avec son public 

Personne, et pourtant il y a du monde à chaque représentation sous le dôme du Palais des sports : des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, des enfants… Un public de tous horizons et de tous âges qui participent pleinement au spectacle de l’humoriste, lequel n’hésite pas à les faire monter sur scène. "J'adore ça ! Il y a une connivence qui s'est créée depuis maintenant cinq spectacles. Je trouve que descendre comme ça dans l'arène c'est devenu presque une discussion. Je me suis rendu compte à quel point on se parle, chaque soir, le public et moi". Un public familial que l’artiste aime bousculer sans pour autant chercher à choquer à tout prix." J'essaie de ne pas trop mettre de vulgarité, de choses en-dessous de la ceinture parce que je sais qu'il y a des enfants qui viennent. Là, aujourd'hui, j'avais mes enfants dans la salle donc à chaque mot grivois je me dis ‘oh la la’ !".

Le rire pour exorciser

Une autocensure qui n’empêche pas Franck Dubosc de rire de tout, ou presque. "Le politiquement incorrect peut aussi se limiter à certains sujets. Moi il y a des choses avec lesquelles je n'ai pas envie de rire, mais je peux rire avec la maladie ou la mort de mon père, qui est mort à 65 ans. C'est une façon d'exorciser, d’en parler pour oublier."

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