Cet article date de plus de deux ans.

Logement, professionnels du spectacle : un millier de personnes ont manifesté à Lille

Deux manifestations ont convergé samedi à Lille, l'une pour dénoncer le manque de logements, notamment à destination des sans-abris, l'autre pour réclamer la réouverture des lieux de culture. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des activistes d'Extinction Rebellion collent des affiches à Lille (Nord) pour protester contre le mal-logement, le 27 mars 2021.  (QUENTIN SAISON / HANS LUCAS / AFP)

Plus d'un millier de personnes étaient rassemblées, samedi 27 mars à Lille (Nord), après la convergence de deux manifestations face à la préfecture, l'une pour le droit au logement, l'autre organisée par des danseurs et professionnels du spectacle. 

Vers 14h30, un premier rassemblement a réuni entre 200 et 300 personnes sur la place de la République à l'appel d'un collectif d'associations, dans le cadre de la première journée d'action européenne sur le logement."Marre d'être à la rue", "réquisition des logements vacants", disaient notamment leurs pancartes. 

Un peu plus tôt, une quinzaine de militants du mouvement écologiste Extinction Rebellion (XR) avaient mené une action symbolique sur le parcours de la manifestation, apposant une large banderole, des affiches et messages revendicatifs sur un bâtiment en grande partie vacant, selon eux depuis "de nombreuses années"

"Un tiers des structures de danse menacées de disparition" 

Aux alentours de 15h30, une autre manifestation, réunissant plusieurs centaines de professionnels du spectacle dans une ambiance festive, à l'appel de la Mobilisation des danseurs des Hauts-de-France, a convergé vers la place de la République.

"Nous, on veut continuer à danser, encore", chantaient-ils, dansant pour beaucoup, parfois déguisés, et accompagnés de percussions et d'instruments. "Spectacle survivant", "La force de la culture, face à la culture de la Force !", "L'art, Jean, fait le bonheur !", clamaient leurs pancartes.

"52% des intermittents risquent de ne plus avoir aucun droit en 2022 (...) Un tiers des structures de danse sont menacées de disparition", a alerté l'une de leurs représentantes, réclamant la réouverture des lieux de culture

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.