Interdiction des animaux sauvages dans les cirques : les députés saluent une avancée mais attendaient davantage
La ministre de la Transition écologique a dévoilé mardi matin une série de mesures pour le "bien-être de la faune sauvage captive". Des annonces plutôt bien perçues à l'Assemblée nationale, même si certains députés auraient voulu aller encore plus loin.
Même s'il n'y a pas de calendrier précis, l’ancien marcheur Cédric Villani juge que la fin progressive des animaux sauvages dans les cirques, annoncée mardi 29 septembre par le gouvernement, va dans le bon sens. "Je me réjouis des annonces faites par le gouvernement. Il était temps d'agir", assure le député de l'Essonne à franceinfo.
Des députés appellent à aller plus loin
D’autres élus sont plus sévères avec cette décision du gouvernement. C'est le cas du député centriste Pierre-Yves Bournazel. Il trouve ces mesures incomplètes : "Nous voulons aller plus loin. Un certain nombre de propositions que nous portons depuis longtemps doivent être débattues. Nous souhaitons que le gouvernement puisse continuer à aller dans ce sens mais aussi s'occuper des animaux domestiques et leurs maltraitances par un vrai plan d'éducation, de prévention mais aussi de répression", explique le député parisien.
Pour Eric Diard des Républicains, la prise de parole de la ministre de la Transition écologique vise surtout à empêcher le vote la semaine prochaine à l’Assemblée de la proposition de loi, plus radicale, des députés. "C'est pour lui couper l'herbe sous le pied", tonne-t-il.
Il n'y a rien sur l'élevage des poules en batterie, sur l'élevage industriel. C'est là-dessus où j'attends le gouvernement et depuis la loi Egalim, il ne fait toujours rien.
Eric Diardà franceinfo
Une campagne pour un référendum sur le bien-être animal a aussi été lancée par une quarantaine d’associations. Mais le seuil des 4,7 millions de signatures nécessaires pour l’atteindre est encore très loin d’être franchi.
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