Cet article date de plus de dix ans.
Bruxelles : coupes claires dans le budget du Théâtre royal de la Monnaie
Le directeur de la Monnaie de Bruxelles, l'un des théâtres lyriques les plus réputés d'Europe, craint un "black-out" en raison des économies drastiques dans le secteur de la culture décidées par le nouveau gouvernement belge.
Publié
Temps de lecture : 2min
D'autres instutitions touchées
"Nous risquons simplement le black-out. On risque de devoir arrêter une partie de nos activités. C'est tout notre programmation qu'il faut repenser", a déclaré Peter de Caluwe dans le quotidien économique L'Echo.
Entré en fonction il y a moins de deux semaines, le gouvernement de droite dirigé par le libéral Charles Michel exige des institutions culturelles fédérales qu'elles coupent 4% de leur dépenses en personnel et 20% sur les frais de fonctionnement d'ici au 1er janvier 2015, avec une réduction supplémentaire de 2% chaque année jusqu'à la fin de la législature en 2019, explique L'Echo.
Sont également concernés par ces mesures le Palais des Beaux-Arts (Bozar) de Bruxelles et l'Orchestre national de Belgique, qui pourrait être amené à fusionner avec la Monnaie.
D'autres institutions fédérales, comme le Musée Magritte de Bruxelles ou le Musée de l'Afrique centrale de Tervuren devront faire 12% d'économies sur le personnel, 20% sur les frais de fonctionnement et 30% sur les investissements. Décisions poltiques
Pour le Théâtre royal de la Monnaie, où fut déclenché en 1830 la révolution qui mena à l'indépendance de la Belgique, les décisions de la coalition, composée de trois partis néerlandophones (dont les nationalistes de la N-VA) et des libéraux francophones, se traduiront par une économie de près de 3 millions d'euros à mettre en oeuvre d'ici à la fin de l'année et de 6,5 millions d'ici à 2019.
"Nous sommes l'institution la plus punie de Belgique", a dénoncé M. de Caluwe, alors que le gouvernement a également décidé des coupes claires dans d'autres pans du secteurs public. La compagnie des chemins de fer SNCB va ainsi devoir économiser plus de 2 milliards d'euros au cours des cinq prochaines années.
Pour le quotidien francophone Le Soir, le "massacre" annoncé dans le secteur culturel fédéral traduit la volonté des nationalistes flamands de "rayer de la carte" les derniers lieux culturels qui rassemblent francophones et néerlandophones.
"Nous risquons simplement le black-out. On risque de devoir arrêter une partie de nos activités. C'est tout notre programmation qu'il faut repenser", a déclaré Peter de Caluwe dans le quotidien économique L'Echo.
Entré en fonction il y a moins de deux semaines, le gouvernement de droite dirigé par le libéral Charles Michel exige des institutions culturelles fédérales qu'elles coupent 4% de leur dépenses en personnel et 20% sur les frais de fonctionnement d'ici au 1er janvier 2015, avec une réduction supplémentaire de 2% chaque année jusqu'à la fin de la législature en 2019, explique L'Echo.
Sont également concernés par ces mesures le Palais des Beaux-Arts (Bozar) de Bruxelles et l'Orchestre national de Belgique, qui pourrait être amené à fusionner avec la Monnaie.
D'autres institutions fédérales, comme le Musée Magritte de Bruxelles ou le Musée de l'Afrique centrale de Tervuren devront faire 12% d'économies sur le personnel, 20% sur les frais de fonctionnement et 30% sur les investissements. Décisions poltiques
Pour le Théâtre royal de la Monnaie, où fut déclenché en 1830 la révolution qui mena à l'indépendance de la Belgique, les décisions de la coalition, composée de trois partis néerlandophones (dont les nationalistes de la N-VA) et des libéraux francophones, se traduiront par une économie de près de 3 millions d'euros à mettre en oeuvre d'ici à la fin de l'année et de 6,5 millions d'ici à 2019.
"Nous sommes l'institution la plus punie de Belgique", a dénoncé M. de Caluwe, alors que le gouvernement a également décidé des coupes claires dans d'autres pans du secteurs public. La compagnie des chemins de fer SNCB va ainsi devoir économiser plus de 2 milliards d'euros au cours des cinq prochaines années.
Pour le quotidien francophone Le Soir, le "massacre" annoncé dans le secteur culturel fédéral traduit la volonté des nationalistes flamands de "rayer de la carte" les derniers lieux culturels qui rassemblent francophones et néerlandophones.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.