Cet article date de plus de douze ans.

Sous pression, la société française renonce à la marque Anonymous

Le gérant d'Early Flicker a annoncé avoir trouvé un accord avec le collectif et devrait envoyer une demande de renonciation. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La société française Early Flicker a cédé sous la pression des internautes du collectif Anonymous, début août.  (OCTAVIAN CARARE / MAXPPP)

INTERNET - Sous la pression d'Anonymous, le gérant d'Early Flicker va renoncer à sa marque. La société française avait en effet déposé la marque Anonymous, reprenant le logo et le slogan du collectif pour vendre des tee-shirts. Mais l'histoire a fait réagir les membres du mouvement : dans un message mis en ligne sur l'un des sites de sa société, Apollinaire Auffret indique ainsi que les sites d'Early Flicker et ses boîtes mail ont été "pris d'assaut". C'est ce que rapporte l'Agence France-Presse samedi 4 août. 

Interrogé, le gérant du site précise aussi avoir pris l'initiative de fermer temporairement son site, du fait de ces "menaces". Il explique avoir été contacté "de façon très cordiale" par un membre du comité de soutien du collectif Anonymous pour la France.

Le collectif avait mis en ligne une vidéo le 31 juillet, en réaction à l'action d'Early Flicker :

 

Anonymous s'engage à arrêter sa pression

Après discussions, le différend "s'est réglé", et Apollinaire Auffret s'est engagé à envoyer à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi) une déclaration de renonciation. Autrement dit : il renonce à la propriété du slogan, du logo et du nom Anonymous. 

De son côté, le collectif s'est engagé à mettre en ligne une vidéo "officielle" dédouanant le gérant dès que sa renonciation sera confirmée. Selon Apollinaire Auffret, les membres du collectif se sont engagés "à appeler à l'arrêt complet des pressions exercées sur mes sites, mes proches et moi-même dès à présent".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.