La série "Breaking Bad" consacrée aux Emmy Awards
C'est la deuxième fois consécutive que "Breaking Bad" est sacré meilleure série de l'année. La série culte d'AMC, qui s'est achevée il y a près d'un an après cinq saisons, a également raflé les prix du meilleur acteur (Bryan Cranston) et les meilleurs seconds rôles masculin et féminin (Aaron Paul et Anna Gunn) pour une série dramatique, et meilleur scénario.
Bryan Cranston a évoqué en recevant son prix "le rôle d'une vie" et remercié tous ses partenaires, notamment "son ami Aaron Paul" et Anna Gunn, "sa femme à l'écran", pour le plaisir tiré dans "les scènes de lit".C'est sa quatrième statuette gagnée pour le rôle d'ex-professeur de chimie malade du cancer qui se reconvertit en fabricant de drogue pour mettre sa famille à l'abri du besoin.
"Modern family", diffusée sur ABC, distinguée dans la catégorie comédie pour la cinquième année d'affilée, diffusée sur la chaîne ABC, a remporté l'Emmy de la meilleure série comique pour la cinquième fois de suite, un record seulement égalé par "Frasier" (1994-98). La série a également raflé les prix du meilleur second rôle dans une
comédie (Ty Burrell) et celui de la meilleure mise en scène (Gail Mancuso). Elle raconte l'histoire d'une famille qui comprend un couple homosexuel ayant adopté un bébé et un autre où une jeune femme, incarnée par la sculpturale Sofia Vergara, est mariée avec un homme beaucoup plus âgé et autoritaire avec qui elle a un garçon au physique disgracieux.
C'est Julianna Margulies qui a gagné l'Emmy de la meilleure actrice dans une série dramatique pour son rôle d'avocate dans "The Good wife". Elle l'avait déjà remporté en 2011.
Hommage à Robin Williams
Julia Louis-Dreyfus a été nommée meilleure actrice dans une comédie pour la troisième fois d'affilée pour "Veep", où elle incarne la vice-présidente des Etats-Unis.
En montant sur scène en fourreau rouge carmin, elle a été "passionnément" embrassée par Bryan Cranston, la star de "Breaking bad", qui voulait lui rappeler une scène de baiser partagée dans "Seinfeld". "Ah oui, je me souviens, tu étais bien dans Seinfeld", a-t-elle lâché. Jim Parsons a reçu le même prix en version masculine pour "Big Bang theory", son quatrième titre grâce à cette série à succès, où il incarne un scientifique génial, asocial et égomaniaque.
L'acteur Billy Crystal a rendu hommage à Robin Williams, "l'étoile la plus brillante de la galaxie de la comédie", dont le suicide il y a deux semaines a bouleversé le monde entier.
"Il nous faisait rire, à la télévision, au cinéma, dans les théâtres, les hôpitaux,...", "nous étions tellement amis", a raconté Billy Crystal la gorge serrée. C'est la télévision qui avait révélé ce génie comique avec un rôle d'extra-terrestre dans la série "Happy Days", ensuite déclinée dans une autre série, "Mork et Mindy". "Game of Thrones" (HBO), série d'heroic fantasy, a fini quasi bredouille avec seulement une récompense mineure alors qu'elle avait récolté le plus grand nombre de nominations (19) par le passé.
"True dectective", polar hypnotisant dans les bayous de la Louisiane, est une autre grande déception: seulement trois prix de second plan alors que Matthew McConaughey était favori pour l'Emmy du meilleur acteur pour lequel il rivalisait avec son partenaire à l'écran Woody Harrelson.
Moment d'émotion, "The normal heart", sur le combat d'un activiste homosexuel pendant la montée de l'épidémie de sida des années 80, a reçu le prix du meilleur film de télévision. Le scénariste Larry Kramer, fondateur d'Act Up et séropositif, est monté sur scène visiblement faible, soutenu par une béquille rose, largement applaudi.
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