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"L'Abîme", une nouvelle mini-série à suspense en tournage dans l'arrière-pays provençal

Sara Mortensen et Samuel Labarthe sont en Provence pour le tournage de "L’abîme", une mini-série réalisée par François Velle. Déclinée en six épisodes, elle confirme l’engouement du public et des acteurs pour la série française. 

Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5min
Sara Mortensen debout avec à ses côtés, le jeune Aloys Jammot, et l'équipe de tournage de "L'Abîme" de François Velle près de Lançon-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône. (E. Giugliano /  France Télévisions)

Réalisée par François Velle, L’Abîme sera déclinée en six épisodes de 52 minutes diffusés sur France 3. Commencé le 16 février dernier, le tournage se poursuit jusqu’au 13 mai avec pour décors Marseille et la région provençale.

L’intrigue de L’Abîme nous plonge dans la vie apparemment sans nuage d’Elsa et Laurent Lacaze, un couple très uni, et de leur fille Lucie, une adolescente pétillante. Un matin, Elsa ne rentre pas de son jogging habituel et disparaît sans laisser de trace. L’angoisse de sa disparition fait place à la stupeur et aux doutes quand la police apprend à son mari qu'Elsa n’est pas la personne qu’elle prétend être.   

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Tournage série L'abîme {} (FTR)

Des stars du pétit écran

À l’affiche de cette nouvelle mini-série (dont on ignore encore la date de diffusion), on retrouve des visages bien connus des téléspectateurs français. Dans le rôle d’Elsa, la comédienne franco-norvégienne Sara Mortensen. Formée au cours Florent, elle a fait ses armes dans des séries comme Engrenages (en 2008) et Femmes de loi (2009) avant de décrocher le rôle qui la fera vraiment connaître du grand public, celui de Coralie Blain dans Plus belle la vie sur France 3 (série qui prendra fin en novembre 2022). Un personnage qu’elle a incarné pendant 261 épisodes (de 2012 à 2019) avant d’être évincée par la production. Au même moment, l’actrice a encore gagné en popularité en obtenant le premier rôle de la série Astrid et Raphaëlle sur France 2 où elle incarne une trentenaire singulière, qualifiée d’autiste Asperger. 

La comédienne Sara Mortensen avec le jeune Aloys Jammot, lors du tournage de la série "L'Abîme" de François Velle, près de Lançon-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône en mai 2022. (E. Giugliano /  France Télévisions)

A ses côtés, Gil Alma incarne Laurent Lacaze. Le comédien, que l’on a pu voir entre autres dans la série humoristique quotidienne Nos chers voisins, a décroché en 2020 le rôle principal de la série César Wagner, du nom de son personnage, un capitaine de police anxieux et hypocondriaque. 

Étoffer le personnage

Autre comédien habitué des séries françaises, Samuel Labarthe. L’ancien pensionnaire de la Comédie française (de 2012 à 2015) était récemment à l’affiche au cinéma dans Notre-Dame brûle de Jean-Jacques Annaud dans le rôle du général Gontier. Celui qui prête sa belle voix grave à George Clooney, Liam Neeson et Javier Bardem a gagné en popularité en incarnant de 2013 à 2020 le commissaire Laurent dans Les Petits meurtres d’Agatha Christie.

Pour le comédien Samuel Labarthe, jouer un personnage pour une série télé, c'est aussi une manière de l'approndir. (E. Giugliano /  France Télévisions)

Pour le comédien, jouer dans des séries n’est pas un pis-aller au cinéma ou au théâtre. "J’ai toujours aimé faire ça, confie-t-il sur le tournage de L’Abîme. C’est une façon d’accompagner un personnage un peu plus loin que sur un unitaire, de proposer une histoire plus complète, plus forte et plus addictive aussi !”.

Une meilleure narration

Pour L’Abîme, Samuel Labarthe retrouve un réalisateur qu’il connaît bien. François Velle l’a en effet dirigé sur le tournage de De Gaulle, l’éclat et le secret, une mini-série en 6 épisodes diffusée en novembre 2020 sur France 2. Samuel Labarthe y jouait le célèbre général, une prestation largement saluée par la critique. Depuis les années 90, François Velle est un des scénaristes et réalisateurs phares des séries françaises : L’instit, Caïn, Bones, Le juge est une femme, Maman a tort...

 

Pour celui qui a démarré sa carrière de scénariste avec Le Château des Oliviers où Brigitte Fossey et le regretté Jacques Perrin tenaient les rôles titres, "c’est surtout dans la narration plus que dans les stars qu’il faut trouver le succès actuel des séries. Il y a plein de gens connus mais il y a aussi plein de nouvelles histoires étonnantes qui arrivent"

Un succès incontesté

Depuis quelques années, le succès des séries françaises ne se dément pas. Selon 20 minutes, sur les 100 meilleures audiences des chaînes historiques (TF1, France 2, France 3, Canal +, M6 et Arte) pour des programmes de fiction à la télévision, 95 ont été signées par des œuvres françaises en 2020 (contre 85 en 2019), dont 82% de séries. Le succès de Dix pour Cent (France 2), En thérapie (Arte), ou récemment HPI avec Audrey Fleurot (TF1) est là pour le confirmer. Autre preuve de ce renouveau des séries françaises : leur succès à l'étranger où certianes d'entre elles sont largement diffusées (Lupin, Engrenages, Le Bureau des Légendes...).

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