Robin Williams : la presse américaine salue "un génie drôle mais triste"
"A quel point nous exigeons des personnes qui nous font rire ? A quel point puisent-ils en eux et à quel prix ? ", s'interroge un journaliste du Boston Globe ce mardi matin sur le site internet du quotidien.
"Au moment où les rires s'arrêtaient, la douleur dans ses yeux ne trompait personne. Et c'est la raison pour laquelle nous avons l'impression d'avoir perdu un proch e", poursuit Ty Burr.
Le Washington Post , qui rappelle un "long combat contre l'alcool et la cocaïne ", salue un "acteur sans peur, frénétique, qui amenait une honnêteté brutale aux meilleurs rôles ". Robin Williams était "too much ", lance Ann Hornaday.
"Il donnait du cœur aux personnages qu'il jouait ", renchérit USA Today . Les journaux décrivent tous ses "monologues pyrotechniques", comme le raconte le New York Times , "passant en rafale de l'accent macho à la jeune fille, au français, espagnol, animal ou alien. Comme dans une explosion de couleurs ".
Une capacité d'improvisation mais "aussi un acteur concentré, un travailleur acharné. Un génie drôle mais triste ", note USA Today .
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