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Vidéo Au Mexique, un projet de train maya pour développer le tourisme inquiète les habitants

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Le Mexique a annoncé vouloir construire un train maya, qui devrait relier les États du Chiapas, de Tabasco, du Campeche, du Yucatán et du Quintana Roo sur une distance de 1500 km. Avec un tel projet, le pays espère développer davantage le tourisme dans ces régions.
VIDEO. Au Mexique, un projet de train maya pour développer le tourisme inquiète les habitants Le Mexique a annoncé vouloir construire un train maya, qui devrait relier les États du Chiapas, de Tabasco, du Campeche, du Yucatán et du Quintana Roo sur une distance de 1500 km. Avec un tel projet, le pays espère développer davantage le tourisme dans ces régions.
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Le Mexique a annoncé vouloir construire un train maya, qui devrait relier les États du Chiapas, de Tabasco, du Campeche, du Yucatán et du Quintana Roo sur une distance de 1500 km. Avec un tel projet, le pays espère développer davantage le tourisme dans ces régions.

Perçu comme une menace pour les rivières souterraines et la faune sauvage, le projet de construction d’un train maya pour renforcer le tourisme de certaines régions du Mexique est mal reçu par certains habitants et militants. Ils dénoncent notamment son impact environnemental et les dommages irréversibles qu’il peut causer sur le patrimoine naturel et culturel du pays. Le train maya est pourtant censé ouvrir une série d’opportunités commerciales et sociales, bénéfiques pour les habitants et entreprises locales. 

Toute cette zone est un écosystème extrêmement fragile

Pour s’opposer à ce projet de construction, un groupe de militants à récemment demandé à l’UNESCO de stopper les travaux. “Nous ne sommes pas opposés au président, ni au projet de train en lui-même. Mais nous sommes opposés à ce que ça se fasse ici, car cet écosystème est très fragile.” Du risque d'effondrement des parois rocheuses à la contamination des eaux, plusieurs facteurs renforcent la réticence des locaux vis-à-vis de ce projet. “Ça nous inquiète beaucoup, car cette région vit du tourisme et il n’y aurait pas de tourisme sans l’écologie, sans la mer turquoise transparente, sans les plages de sable blanc, sans les cénotes, sans la culture maya. Les mayas vénéraient ces grottes, c’étaient leurs sites sacrés, leurs temples.

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