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Revivez l’épopée des éclusiers et des mariniers au musée du canal de Berry

Le musée du Canal de Berry non loin de Montluçon dans l’Allier retrace l'épopée étonnante des éclusiers, menuisiers et charpentiers de bateaux qui ont marqué la vie locale pendant plus d'un siècle. Un hommage au courage, au travail et au génie des hommes, à l’époque où le canal représentait un atout majeur pour le développement industriel et économique de la région
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Péniche dite "berrichonne" en attente de restauration au musée du canal de berry dans l'Allier 
 (Culturebox / Capture d'écran)

Quand on passe les portes du musée, on entre dans un autre monde. Un monde de dur labeur à une époque où les péniches étaient encore tirées par les hommes, aidés parfois par des ânes. Des bateaux pesant, chargement compris, plus de 70 tonnes, et dont la maîtrise sur les chemins de halage n’était pas chose aisée.

Les charpentiers du coin ont donc inventé dès 1838, la "Berrichonne", une péniche à la proue arrondie, plus facile à manier que les chalands et leur étrave carrée et relevée qui n’offrait pas une bonne pénétration dans l’eau.

Reportage : J. Roché / O. Lopez / L. Amblard / D. Vandal-Morin

Détrôné par le chemin de fer 

Le musée propose de découvrir tout le processus de construction du canal, qui allait jouer un grand rôle dans le développement industriel et économique du Val du Cher et de toute la région.

Autour du canal c’est toute une vie qui prend forme alors, avec l’apparition de nouveaux métiers et de toute une économie liée au transport fluvial, mariniers évidemment, mais aussi charpentiers, menuisiers, débardeurs et surtout les éclusiers, indispensables à la navigation sur le canal.

Concurrencé par le train, victime aussi de l’épuisement des mines de charbon et fer alentours, le canal du Berry commence à péricliter dès les années 20. Il sera déclassé et aliéné en 1955, puis cédé aux communes traversées, à charge pour elles de l’entretenir.

Certaines l'ont conservé totalement ou partiellement en eau, d'autres l'ont abandonné aux broussailles, quand d'autres enfin l'ont rebouché depuis longtemps pour gagner du terrain constructible.  

Une "berrichonne" en attente de restauration
 (Culturebox / Capture d'écran)

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