Présidence française de l'UE : le Louvre et de nombreux monuments en bleu pour quelques jours
Loin du tollé suscité, à la droite et l'extrême droite de l'échiquier politique, par la brève mise en place d'un drapeau européen sous l'Arc de Triomphe, de grands monuments culturels se parent, à Paris et ailleurs, de bleu pour célébrer le début de la présidence française de l'Union européenne.
Samedi 1er janvier 2022 à minuit, succédant à la Slovénie, la France a pris officiellement, pour six mois, la présidence tournante de l'Union européenne, sous fond de nouvelle vague de l'épidémie de Covid-19, à quelques mois de l'élection présidentielle.
Symbole de ce relais, la Tour Eiffel et le palais de l'Élysée se sont illuminés au même moment en bleu, couleur de l'Europe. Des dizaines d'autres monuments emblématiques, culturels et patrimoniaux, ont adopté la même couleur à travers tout l'Hexagone durant la première semaine de janvier.
✨ @LaTourEiffel s’illumine aux couleurs de l’Europe pour le lancement de la #PFUE2022 ⭐ Très bonne année ! The Eiffel Tower wears the colours of Europe for the launch of #EU2022FR ⭐ Happy new year!
— Présidence française du Conseil de l’UE (@Europe2022FR) January 1, 2022
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Plusieurs édifices en bleu et une polémique éclair
Mais l'installation du drapeau européen sous l'Arc de Triomphe, à Paris, a aussi déclenché une polémique retentissante, marquée par une levée de boucliers des candidats d'extrême droite, suivis par Valérie Pécresse, candidate des Républicains. Finalement, le drapeau placé sous le monument de la place de l'Étoile a été retiré dimanche 2 janvier, conformément au calendrier préétabli, a assuré l'Élysée à Franceinfo.
Entre-temps, et pour une semaine, plusieurs édifices parisiens comme la cathédrale Notre-Dame, l'Opéra Garnier, le musée du Louvre, la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre, à Paris, mais aussi des monuments en région comme le palais des Beaux-Arts de Lille, se retrouvent nimbés d'un bleu nocturne et serein.
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