La bouillabaisse fait partie des spécialités culinaires du sud-est de la France. Des chefs se mobilisent pour faire inscrire ce plat traditionnel à l’Unesco.
La beauté du lieu se prête aisément à l’événement. Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône), "La Calanque Bleue". Ce jour-là dans les cuisines, c’est l’effervescence autour d’un plat qui sent bon la Méditerranée. "Le secret de la bouillabaisse, ce n’est pas un repas, c’est vraiment un moment de famille", déclare Thibaud Boutin, chef cuisinier à "La Calanque Bleue". Mais aujourd’hui, c’est dans la salle que tout se joue. Autour de la table, quelques chefs cuisiniers marseillais renommés.
Chefs de cuisine, pêcheurs, arts de la table
L’ambassadeur de la gastronomie française écoute, avant de distiller ses conseils. "Ce qui va être reconnu par l’Unesco, c’est le savoir-faire reconnu de ce plat [...] qui créé du lien entre les peuples", affirme Guillaume Gomez. Cette candidature n’est pas une mince affaire. Car si l’enthousiasme marseillais est bien là, l’obtention d’une reconnaissance au patrimoine immatériel de l’Unesco est un vrai parcours du combattant. "Il faudra faire travailler bien sûr les chefs de cuisine, mais également les pêcheurs, les arts de la table. Il y a tout un cérémonial autour de la bouillabaisse qui est important", souligne Guillaume Gomez.
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