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Masque de Toutankhamon : les dégâts seraient réparables
Un conservateur allemand a minimisé samedi les "dommages" causés par une réparation au masque funéraire de Toutankhamon. Un traitement adéquat peut supprimer les traces de colle laissés sur la barbe de ce joyau de l'Egypte antique. Par ailleurs, le ministre égyptien des Antiquités Mamdouh al-Damati a critiqué une couverture médiatique "quelque peu exagérée".
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Sur les photos prises vendredi au Musée national égyptien, on voit un disgracieux paquet de colle rattachant la barbe symbolique du mystérieux enfant pharaon. Le masque vieux de 3.000 ans constitue l'une des plus belles pièces de ce musée visité chaque année par des centaines de milliers de touristes.
Premiers dégâts datant d'une restauration de... 1941
"Le masque n'est pas en danger et les mesures qui ont été prises sont réversibles", a dit Christian Eckmann, spécialiste de la conservation archéologique des objets métalliques et en verre, lors d'une conférence de presse au musée du Caire organisée par le ministère des Antiquités.
Christian Eckmann a précisé qu'en août 2014, alors que le dispositif d'éclairage du masque était réparé, la pièce "a été touchée et la barbe est tombée à cause de la colle utilisée durant une première restauration en 1941."
Dommages réversibles
Il a ajouté qu'il n'était pas encore sûr du type de colle époxy utilisé pour la réparation, mais a affirmé que cette colle "n'était pas la meilleure solution". La colle a laissé des traces visibles sur la barbe. Mais "c'est réversible. Cela doit être soigneusement traité", a-t-il ajouté.
Un responsable du musée a indiqué vendredi 23 janvier que l'objet avait été abîmé en 2014. Des employés l'ont sorti de sa vitrine pour réparer l'éclairage et "le masque a touché la vitrine et il est presque tombé", a-t-il expliqué. La barbe s'est détachée après qu'un employé a rattrapé l'objet pour l'empêcher de tomber.
La longue barbe tressée, qui s'était déjà détachée par le passé, tenait par une simple cheville, selon lui. "Ce genre d'erreur peut arriver. Mais ce qui l'a aggravée c'est la peur de l'employé qui a réparé à la hâte sa maladresse" avec une mauvaise colle.
Premiers dégâts datant d'une restauration de... 1941
"Le masque n'est pas en danger et les mesures qui ont été prises sont réversibles", a dit Christian Eckmann, spécialiste de la conservation archéologique des objets métalliques et en verre, lors d'une conférence de presse au musée du Caire organisée par le ministère des Antiquités.
Christian Eckmann a précisé qu'en août 2014, alors que le dispositif d'éclairage du masque était réparé, la pièce "a été touchée et la barbe est tombée à cause de la colle utilisée durant une première restauration en 1941."
Dommages réversibles
Il a ajouté qu'il n'était pas encore sûr du type de colle époxy utilisé pour la réparation, mais a affirmé que cette colle "n'était pas la meilleure solution". La colle a laissé des traces visibles sur la barbe. Mais "c'est réversible. Cela doit être soigneusement traité", a-t-il ajouté.
Un responsable du musée a indiqué vendredi 23 janvier que l'objet avait été abîmé en 2014. Des employés l'ont sorti de sa vitrine pour réparer l'éclairage et "le masque a touché la vitrine et il est presque tombé", a-t-il expliqué. La barbe s'est détachée après qu'un employé a rattrapé l'objet pour l'empêcher de tomber.
La longue barbe tressée, qui s'était déjà détachée par le passé, tenait par une simple cheville, selon lui. "Ce genre d'erreur peut arriver. Mais ce qui l'a aggravée c'est la peur de l'employé qui a réparé à la hâte sa maladresse" avec une mauvaise colle.
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