100 000 entrées perdues en six jours de fermeture de la tour Eiffel, selon la société d'exploitation
La Sete estime que 100 000 entrées pour accéder au monument ont été perdues au total. Les personnes qui avaient réservé un billet pour visiter la Dame de fer se verront proposer la réservation d'un nouveau créneau ou le remboursement de leur entrée, assure-t-il.
Les inquiétudes des salariés en grève concernant le délabrement du monument parisien sont "objectivement un procès assez fallacieux", selon Jean-François Martins, pour qui ils sont "les premiers à voir que depuis plus de cinq ans, la tour est en chantier comme elle ne l'a jamais été, ce qui est sans doute aussi une des raisons de leur mal-être".
Hausse de 20% des tarifs
Jean-François Martins rappelle qu'entre 2017 et 2030, 380 millions d'euros ont été investis pour les travaux, "soit deux fois et demi plus que sur la période comparable précédente. On a refait intégralement un ascenseur, on est en pleine campagne de peinture, on va travailler sur le scintillement, on a fait des accès PMR" (personnes à mobilité réduite).
Au sujet de la campagne de peinture qui a pris du retard, qui a commencé en 2019 et doit se terminer d'ici à deux ans, Jean-François Martin avance qu'"elle était plus ambitieuse que les campagnes précédentes". Il a été décidé cette fois de "gratter, piquer et d'aspirer les écailles sur 30% du monument". Pour la première fois de son histoire, la tour Eiffel a aussi été décapée sur toute la partie qui fait face au Champ-de-Mars.
Selon lui, la mairie, actionnaire quasi-exclusif de la Sete, n'est pas trop gourmande, comme ce que dénoncent les syndicats : "Si la ville nous demandait une trop grande redevance, alors la tour serait déficitaire, et si la tour est déficitaire, c'est la ville qui doit renflouer", avance-t-il.
Il annonce une hausse de 20% des tarifs "pour l'été 2024", en répercussion d'une hausse du coût des travaux de 120 millions d'euros. "Il était hors de question de ne pas faire les travaux qu'on a besoin de faire à la tour" ou de faire peser cette charge "sur les impôts des Parisiens ou sur la masse salariale", conclut-il.
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