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Les jardins du Trocadéro, à Paris, accueilleront le futur Mémorial national des victimes de l'esclavage

Erigé à la mémoire des "millions de victimes de la traite et de l'esclavage", le mémorial sera abrité dans un lieu à la "portée symbolique forte" : c'est sur le site du Trocadéro qu'a été signée la Déclaration des droits de l'Homme.
Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
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Le Trocadéro à Paris, vue aérienne, 2023 (IMAGEBROKER.COM/SIPA / SIPA)

Les jardins du Trocadéro accueilleront le futur Mémorial national des victimes de l'esclavage, à Paris, près de la tour Eiffel, ont annoncé jeudi 21 septembre le ministère chargé des Outre-mer et la Ville.

Le président Emmanuel Macron s'était engagé le 27 avril 2018, à l'occasion du 170e anniversaire de la signature du décret d'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, à faire ériger un tel mémorial dans la capitale. A l'issue d'une réunion qui s'est tenue au ministère chargé des Outre-mer le 20 septembre, les jardins du Trocadéro ont été choisis pour accueillir le Mémorial. "La portée symbolique est forte puisqu'il s'agit d'un site où a été proclamée et signée la Déclaration des droits de l'Homme en 1948 et où se trouve le musée de l'Homme", ont souligné le ministère et la Ville de Paris.

Hommage universel

Le mémorial doit mettre "en valeur près de 200 000 noms d'esclaves affranchis en 1848 en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion et en Martinique", selon le ministère et la Ville. "Cette œuvre architecturale rendra un hommage universel à la mémoire des quatre millions d'esclaves des anciennes colonies françaises", mais aussi "à la mémoire des millions de victimes de la traite et de l'esclavage de par le monde", selon le ministère.

Une procédure de mise en concurrence doit être lancée par l'Etat, en collaboration avec la Ville de Paris, afin d'attribuer le chantier à "des artistes et des paysagistes".

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