Le 36 Quai des Orfèvres ouvert pour la première fois au public
A 10h samedi, la foule se pressait déjà au bas de l’escalier du siège de la « crim », la brigade criminelle, immortalisée par le commissaire Maigret. La file était impressionnante depuis la Sainte-Chapelle, à une centaine de mètres. Les organisateurs étaient un peu débordés.
Les visiteurs franchissent d’abord le fameux escalier, 148 marches en lino usé gravies par Marcel Petiot, Thierry Paulin ou Violette Nozière. Puis ils se pressent aux stands et assistent à la confection d'un portrait-robot, une prises d'empreintes digitales - les leurs s'ils veulent - ou à la reconstitution d'une scène de crime.
La brigade, service d'élite unique en son genre pour ses méthodes, fête ses cent ans d'existence et a ouvert pour cette occasion ses portes. Non sans réticence, les limiers cultivant comme leur chef actuel le goût du secret.
Dans un coin, un ancien "patron" de la PJ, Claude Cancès, signe son récent ouvrage au titre sans appel: "Les seigneurs de la Crim'". Il se dit "ému" de "voir tant de monde" et ne tarit pas d'éloges sur la brigade où "rigueur, esprit d'équipe, ténacité" sont, selon lui, les "maîtres mots". "Il n'y pas que Petiot ou Landru, ce sont aussi des affaires moins connues où l'on a la même volonté de sortir les affaires", affirme-t-il.
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