Cet article date de plus d'un an.

Isère : Saint-Antoine-l’Abbaye, un riche patrimoine médiéval et religieux

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 4min
Isère : Saint-Antoine-l’Abbaye, un riche patrimoine médiéval et religieux
Article rédigé par France 3 - C. Laronce, P. Acheré, B. Géron, J. Fantauzzo, Images drone : Raphaël Lassablière
France Télévisions
France 3
Saint-Antoine-l’Abbaye en Isère, fait partie des sites retenus par le loto du patrimoine de Stéphane Bern. Un patrimoine en danger. Pourtant au Moyen-Âge, des pèlerins du monde entier s’y rendaient pour prier, en espérant guérir de leur maladie.

Les dernières marches avant le paradis. Derrière cette arche, le ciel et l’abbaye de Saint-Antoine. Depuis le XIe siècle, les reliques de Saint Antoine l’Africain, reposent dans ce village. Au pied des monts du Vercors, pendant des siècles, des foules de pèlerins, pour la plupart estropiés, sont venues prier pour guérir d’un des plus grands fléaux du Moyen-Âge, le mal des ardents, qui rongeait les bras, les jambes et rendait fou. 

Les ossements du saint patron 

"Le pèlerinage de Saint Antoine commence sur ce grand escalier que les pèlerins devaient absolument monter à genoux, pour faire pénitence", explique Justine Barbier, guide conférencière. Un escalier que l’on disait sacré, et qui n’a guère changé. À partir du XIIIe siècle, l’abbaye gothique, avec son hôpital, attire cinq rois de France, deux empereurs germaniques, des papes. Tous veulent voir les ossements du saint patron, qu’ils soient malades ou bien portants. Aujourd’hui, la commune de Saint-Antoine-l’Abbaye vit essentiellement du tourisme, mais elle abrite aussi des artisans qui participent aux campagnes de restauration de l’abbaye.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.