Isère : Saint-Antoine-l’Abbaye, un riche patrimoine médiéval et religieux
Les dernières marches avant le paradis. Derrière cette arche, le ciel et l’abbaye de Saint-Antoine. Depuis le XIe siècle, les reliques de Saint Antoine l’Africain, reposent dans ce village. Au pied des monts du Vercors, pendant des siècles, des foules de pèlerins, pour la plupart estropiés, sont venues prier pour guérir d’un des plus grands fléaux du Moyen-Âge, le mal des ardents, qui rongeait les bras, les jambes et rendait fou.
Les ossements du saint patron
"Le pèlerinage de Saint Antoine commence sur ce grand escalier que les pèlerins devaient absolument monter à genoux, pour faire pénitence", explique Justine Barbier, guide conférencière. Un escalier que l’on disait sacré, et qui n’a guère changé. À partir du XIIIe siècle, l’abbaye gothique, avec son hôpital, attire cinq rois de France, deux empereurs germaniques, des papes. Tous veulent voir les ossements du saint patron, qu’ils soient malades ou bien portants. Aujourd’hui, la commune de Saint-Antoine-l’Abbaye vit essentiellement du tourisme, mais elle abrite aussi des artisans qui participent aux campagnes de restauration de l’abbaye.
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