: Vidéo Reconstruction de la charpente de Notre-Dame, l'appel à la solidarité des communes forestières

En voyant la charpente de Notre-Dame partir en fumée, Jean-Philippe Gimenez, maire de Faymont, a immédiatement proposé de donner un ou plusieurs arbres pour reconstruire l'édifice. Son village situé à la limite du département des Vosges et de la Haute-Saône compte 500 hectares de forêt de chênes et de hêtres. 

"L'idée c'est que les charpentiers ou les scieries intéressés par mon idée viennent ici choisir un ou plusieurs chênes, explique-t-il. Il faut des chênes qui ont au moins 50 ans pour faire de la qualité."

Appel des forêts françaises

Avant même la fin de l'incendie, Jean-Michel Gimenez a lancé un appel sur facebook à toutes les communes forestières de France à faire de même. Un geste qui n'a rien d'anodin. Un bon chêne pour une charpente solide est estimé entre 800 et 1200 euros.

D'autres initiatives en Bourgogne-Franche-Comté

D'autres initiatives du même genre ont fleuri dans cette région très boisée : le groupe Charlois, premier producteur français de bois de chêne a annoncé son intention lui aussi de faire un don en nature. Selon son dirigeant Sylvain Charlois, il a fallu 1300 chênes pour construire la charpente de Notre-Dame il y a huit siècles.

Pour constituer un stock de grumes de cette qualité, en quantité suffisante, il va falloir plusieurs années

Sylvain Charlois, exploitant forestier

AFP

De son côté le président de l'Union régionale des communes forestières de Bourgogne-Franche-Comté, Jacky Favret a demandé aux 3000 communes forestières du secteur de jouer elles-aussi la carte de la solidarité en offrant un chêne ou plus pour Notre-Dame de Paris.