Reconstruction de Notre-Dame de Paris : les promesses de dons "n'ont pas encore été concrétisées"
Un mois jour pour jour après l'incendie de la cathédrale et alors que la Fondation du patrimoine a annoncé l'arrêt de sa collecte, le délégué général de la Fondation Notre-Dame revient sur le milliard d'euros de promesses de dons, une addition "impossible à consolider", selon lui.
"L'ensemble des montants qui seront collectés sont encore des promesses, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas encore été concrétisées", affirme mercredi 15 mai sur franceinfo Christophe Rousselot, délégué général de la Fondation Notre-Dame, un mois jour pour jour après l'incendie de la cathédrale et alors que la Fondation du patrimoine a annoncé l'arrêt de sa collecte.
Les sommes qui ont été évoquées ne sont pas sur la table. Et le fameux milliard [d'euros] dont on parle souvent, personne n'est capable de consolider cette addition.
Christophe Rousselotà franceinfo
"L'étendue des travaux et le montant nécessaire pour faire en sorte que la cathédrale puisse être rouverte à tous ne sont pas connus, a-t-il poursuivi. Des expertises ont commencé, des capteurs ont été placés sur les pierres qui ont été chauffées très fortement, et la fragilité même de l'édifice est encore en question." Il faut donc, selon lui, "laisser le temps, encore quelque semaines, à tous les experts de travailler". En attendant, "3,6 millions" d'euros, "déjà collectés", vont être prochainement "débloqués" pour participer "au financement de la sûreté du chantier, qui est un point capital".
Une palissade de quatre mètres de haut
Un mois après l'incendie, "une palissade de quatre mètres de haut est en train d'être montée sur l'ensemble des abords extérieurs de la cathédrale pour que les travaux, qui ont commencé aussi, puissent se dérouler dans des conditions de sécurité satisfaisantes pour tous", a également indiqué Christophe Rousselot.
Un plancher a par ailleurs été construit afin d'être "prochainement" installé "juste au-dessus de la voûte, de façon que les travaux puissent avancer". "Ce que nous observons c'est que vraiment toutes les équipes du chantier travaillent d'arrache-pied, dans un esprit très constructif pour avancer au plus vite. Mais la réalité de l'édifice et de sa solidité, personne ne la connaît vraiment", souligne le délégué général de la Fondation Notre-Dame.
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