Patrimoine : en Dordogne, des forgerons d'excellence pour Notre-Dame de Paris
Les gestes sont ceux d’un orfèvre. Les grilles ornaient la sacristie de Notre-Dame de Paris depuis 175 ans. Au total, 96 morceaux d’histoire ont été déposés dans la forge d’Hautefort (Dordogne), après l’incendie qui a ravagé la cathédrale en avril 2019. "Le feu n’y a quasiment pas touché. Le dégât, [ce sont] les années qui l’ont fait, avec le passage de tous les touristes qui sont montés dessus", explique Xavier Puybaraud, employé de l’Atelier d’œuvres de forge (AOF.)
Notre-Dame, un niveau "au-dessus"
Il y a près d’un an, les forges d’Hautefort, associées à deux autres entreprises de métallurgie, ont remporté l’appel à projets. Une nouvelle étape pour l’atelier, spécialisé dans la restauration de bâtiments historiques. "Le patrimoine demande une exigence particulière. Mais à Notre-Dame, la spécificité c’est vraiment l’aspect documentaire et presque musicographique que nous avons sur les pièces. C’est un niveau au-dessus, entre guillemets", commente Thomas Holt, président de l’Atelier d’œuvres de forge. Chaque élément retrouvera sa place d’ici quelques semaines dans la cathédrale.
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