Notre-Dame : opération funambule pour les ouvriers
À Paris, les opérations en cours sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame sont arrivées à un point important. L’échafaudage qui entourait la flèche au moment de l’incendie est en train d'être démonté. Cette étape délicate mobilise des dizaines d’ouvriers.
Suspendus à 52 mètres de hauteur, les cordistes découpent les tubes de métal. Il y en avait 35 000 avant l’incendie. Les plus abimés, ceux soudés par la chaleur, doivent être sciés un à un. "À l’heure actuelle, nous avons réalisé entre 5 et 10% du travail", confie un ouvrier. Les tubes découpés sont évacués dans une benne verte, soulevée par la plus haute grue d’Europe.
Rendre la cathédrale au culte en 2024
La cabine de pilotage s’élève à 80 mètres du sol. Depuis son poste, le grutier se montre particulièrement vigilant. "C’est une précision d’orfèvre, c’est minutieux, ça demande presque d’avoir une vue d’aigle", avoue le grutier Christophe Haroutiounian. À l’intérieur aussi, les travaux avancent, les statues sont déposées et nettoyées. Le calendrier doit être maintenu. "Tant que nous n’aurons pas démonté tout l’échafaudage et qu’on n’aura pas obtenu une inspection précise de toutes les voutes, on ne peut pas dire que la cathédrale est sauvée." Objectif : rendre la cathédrale au culte pour 2024.
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