Notre-Dame : des travaux particulièrement risqués
À Notre-Dame de Paris, il faut démonter pièce par pièce l'échafaudage qui entourait la cathédrale lors de l'incendie en avril 2019. Les flammes ont soudé près de 10 000 tubes de métal. Des travaux en grande partie financés par plus de 920 millions d'euros de promesses de dons.
Elle se tient depuis lundi 23 décembre au chevet de Notre-Dame de Paris. Une grue monumentale de 75 mètres de haut, prête pour une opération de sauvetage à ciel ouvert : le démantèlement des échafaudages qui menacent depuis sept mois le cœur de la cathédrale. À la vue de ce chantier colossal, les passants sont aussi soucieux qu'impatients. "Ça fait de la peine bien sûr. J'espère qu'ils vont bien la restaurer", explique une passante. C'est un travail d'orfèvre que Rémi Fromont, architecte, s'apprête justement à piloter. Car avant d'évacuer les 200 tonnes de tubes de métal avec la grue, il va falloir envoyer des cordistes au coeur de la structure.
Un parapluie géant pour protéger de la pluie
"C'est complètement enchevêtré. Les tubes d'échafaudage sont tordus, soudés, brûlés. Donc on va découper ça par petits morceaux, de manière à s'assurer que l'échafaudage reste bien stable", précise-t-il. Pour sécuriser l'opération, un corset d'échafaudage a été installé autour de la nef. Une fois les débris évacués, un plancher de bois sera posé pour empêcher l'infiltration de la pluie. Puis un parapluie géant viendra protéger la cathédrale, et ce jusqu'à la fin de la restauration.
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