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Vidéo "Nous avons besoin d’amour"... Quand "Bobby" Kennedy tentait d’apaiser les tensions après le meurtre de Martin Luther King

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Quelques heures seulement après l’assassinat de Martin Luther King, Robert Kennedy, le frère de l’ancien président John Fitzgerald Kennedy, prenait la parole. Il voulait alors essayer d’apaiser les tensions raciales aux Etats-Unis.
VIDEO. "Nous avons besoin d’un sentiment de justice pour ceux qui souffrent encore dans notre pays"… Quand « Bobby » Kennedy tentait d’apaiser les tensions après le meurtre de Martin Luther King Quelques heures seulement après l’assassinat de Martin Luther King, Robert Kennedy, le frère de l’ancien président John Fitzgerald Kennedy, prenait la parole. Il voulait alors essayer d’apaiser les tensions raciales aux Etats-Unis. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Quelques heures seulement après l’assassinat de Martin Luther King, Robert Kennedy, le frère de l’ancien président John Fitzgerald Kennedy, prenait la parole. Il voulait alors essayer d’apaiser les tensions raciales aux Etats-Unis.

"Nous pouvons tous faire un effort comme Martin Luther King l’a fait, pour comprendre et saisir et remplacer cette violence". Cette nuit du 4 juin 1968, Robert Kennedy prend la parole après l’un des évènements les plus marquants de l’histoire américaine. En effet, le docteur Martin Luther King jr. vient d’être assassiné à Memphis dans le Tennessee. "Bobby" Kennedy décide alors de se rendre dans un ghetto noir d’Indianapolis afin d’annoncer la nouvelle à la population mais surtout, afin d’apaiser les tensions raciales extrêmement vives à l’époque. 

Un discours pour rassembler

Alors qu’il s’adresse aux Noirs qui lui font majoritairement face et qui pourraient être "remplis de haine et de méfiance contre tous les Blancs", Bobby Kennedy exprime sa compassion. "Je ressens dans tout mon coeur le même genre de sentiment", déclare-t-il alors. Il exprime également le souvenir de l’assassinat de son frère, l’ancien président, John Fitzgerald Kennedy. "Un membre de ma famille a été tué, mais il a été tué par un homme blanc.". 

Pour Bobby Kennedy, les Etats-Unis n’ont nullement besoin de division, de haine, de violence et d’anarchie mais, au contraire, "d’amour, de sagesse et de compassion les uns envers les autres". Cette nuit-là, alors que toutes les grandes villes américaines s’embrassent à cause d’émeutes, Indianapolis profite d’un calme certain. 

Deux mois après ce discours, Robert Kennedy est assassiné. 

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