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Vidéo L'historien Thomas Snegaroff nous raconte l'histoire de la bise

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Il va être difficile de continuer à la faire... Signe de trahison, de fidélité, de reconnaissance ou encore d'affection. L'historien Thomas Snegaroff raconte l'histoire de la bise et comment cette pratique a évolué au fil des siècles.
VIDEO. L'historien Thomas Snegaroff nous raconte l'histoire de la bise Il va être difficile de continuer à la faire... Signe de trahison, de fidélité, de reconnaissance ou encore d'affection. L'historien Thomas Snegaroff raconte l'histoire de la bise et comment cette pratique a évolué au fil des siècles. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Il va être difficile de continuer à la faire... Signe de trahison, de fidélité, de reconnaissance ou encore d'affection, l'historien Thomas Snegaroff raconte l'histoire de la bise et comment cette pratique a évolué au fil des siècles.

Si la bise ne fait pas partie des usages dans beaucoup de pays à travers le monde, il n'en est rien pour la France. Dans l'Hegaxone, difficile de passer outre cette tradition bien ancrée dans nos interactions. Pourtant, au 19ème siècle, seules les femmes s'y faisaient la bise. "C'est vraiment dans les années 1970 que la pratique de la bise entre hommes et femmes va se diffuser", raconte Thomas Snegaroff. La bise entre hommes, elle, est encore plus récente.

Une tradition ancienne… mais pas française

"Hérodote, le père des historiens, raconte que chez les Perses, par exemple, quand vous avez deux hommes de même rang qui se croisent, ils s'embrassent sur la bouche. En revanche, quand ils sont de rang différent, ils s'embrassent sur les joues", détaille l'historien. Aussi, le baiser en tant que tel peut avoir plusieurs significations : il peut s'agir d'un baiser marquant la trahison mais aussi la fidélité. "Au Moyen-Âge, par exemple, le seigneur et le vassal s'échangent un baiser sur la bouche qui est le signe d'une fidélité absolue, pas de rapport amoureux entre eux évidemment, mais un rapport de fidélité entre deux hommes", explique Thomas Snegaroff.

C'est à la Renaissance que l'on commence à avoir un baiser essentiellement "affectueux". "Soit amoureux, soit un baiser affectueux dans le cadre de la famille", précise l'historien. La bise vient alors jouer un rôle de marqueur de reconnaissance et d'appartenance à un même groupe social.

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