Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo Il est l'un des derniers survivants de la Shoah... On vous raconte l'histoire de Shelomo Selinger

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 5min
Déporté avec ses parents et ses sœurs en 1942, il est l'un des derniers survivants de la Shoah. Pour se reconstruire, il a dédié sa vie à l'art. Shelomo Selinger raconte son histoire.
VIDEO. Il est l'un des derniers survivants de la Shoah... On vous raconte l'histoire de Shelomo Selinger Déporté avec ses parents et ses sœurs en 1942, il est l'un des derniers survivants de la Shoah. Pour se reconstruire, il a dédié sa vie à l'art. Shelomo Selinger raconte son histoire. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Déporté avec ses parents et ses sœurs en 1942, il est l'un des derniers survivants de la Shoah. Pour se reconstruire, il a dédié sa vie à l'art. Shelomo Selinger raconte son histoire.

À 92 ans, Shelomo Selinger est l'un des derniers survivants de la Shoah. Sculptures, peintures… il est aujourd'hui un artiste reconnu. "Quand j'ai une image trop douloureuse en tête, je dois la dessiner. Et plus c'est beau, plus ça reste", raconte-t-il. Né en Pologne en 1928, Shelomo Selinger est déporté avec ses parents et ses sœurs en 1942. Séparé de ses soeurs et sa mère, Shelomo Selinger est détenu avec son père dans un camp en Allemagne. Trois mois après son arrivé au camp, son père est assassiné. En 1945, Shelomo est sauvé de justesse par un médecin russe. Après plusieurs semaines de soins, il s'installe à Pragues. 

Amnésique, sa mémoire met sept ans à revenir. "On m'a mis parmi les morts. Probablement, j'étais évanoui et puis un médecin de l'armée russe passe et il se rend compte que je ne suis pas tout à fait mort. Et il s'acharne pour me rendre la vie. Mais une fois sortie de l'hôpital, je me suis retrouvé pendant 7 ans amnésique. J'oubliais les camps, j'oubliais les noms des camps, j'oubliais ce qu'il s'est passé", confie-t-il. En 1955, il rejoint Paris et s'inscrit aux Beaux-Arts. "Il faut faire très attention de ne pas se laisser confisquer son âme, sa personnalité par un groupe", conclut-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.