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Suivez l'hologramme de Marguerite d’Autriche au monastère royal de Brou
Au monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse, la présence de Marguerite d’Autriche est partout. Aujourd’hui, plus que jamais. Depuis le début de l’été, vous pouvez croiser la duchesse ou plutôt son hologramme dans ses appartements. Une visite originale qui vous permettra de découvrir un lieu unique et une magnifique exposition temporaire consacrée aux peintres primitifs flamands.
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Temps de lecture : 2min
Reportage : F. Grassaud / L. Crozat / F. Bernès
Les travaux dureront jusqu’en 1532. Morte en 1530, Marguerite n’en verra jamais la splendeur achevée. Le clocher surmonté de tuiles vernissées, les tombeaux et les retables ainsi que la statuaire en font un joyau du style gothique flamboyant. Les appartements qu’aurait dû occuper la princesse Habsbourg sont désormais ouverts au public. Et en guise de guide, la duchesse elle-même ou plutôt, son hologramme qui raconte l’histoire de ce lieu magique et la relation qu’elle entretenait à la fois avec son défunt époux mais aussi avec le monde des arts.
Un amour pour l'éternité
Le monastère royal de Brou dans l’Ain est souvent comparé au Taj Mahal indien, lui aussi construit en mémoire d’un être aimé. En 1504, Philibert II duc de Savoie meurt des suites d’un accident de chasse. Un drame absolu pour Marguerite d’Autriche déjà veuve (de Jean d’Aragon) et profondément éprise de son époux. Leur union n’aura duré que trois ans, mais la jeune duchesse (elle a alors 24 ans) souhaite inscrire cet amour dans l’éternité. Elle entreprend donc en 1506 l’édification d’un monument à la mémoire de Philibert le Beau et dans lequel leurs tombeaux demeureraient côte à côte par-delà la mort.Les travaux dureront jusqu’en 1532. Morte en 1530, Marguerite n’en verra jamais la splendeur achevée. Le clocher surmonté de tuiles vernissées, les tombeaux et les retables ainsi que la statuaire en font un joyau du style gothique flamboyant. Les appartements qu’aurait dû occuper la princesse Habsbourg sont désormais ouverts au public. Et en guise de guide, la duchesse elle-même ou plutôt, son hologramme qui raconte l’histoire de ce lieu magique et la relation qu’elle entretenait à la fois avec son défunt époux mais aussi avec le monde des arts.
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