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Rafle du Vel d'Hiv : à Pithiviers, dans le Loiret, une gare transformée en lieu de mémoire

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Rafle du Vel d'Hiv : à Pithiviers, dans le Loiret, une gare transformée en lieu de mémoire
Article rédigé par France 2 - A.Heudes, I.Racine, P.Richard
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Les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 Juifs, dont plus de 4 000 enfants, ont été arrêtés à Paris et sa proche banlieue avant d'être déportés, lors de la rafle du Vel d'Hiv. À Pithiviers, dans le Loiret, la gare a été l'un des arrêts avant les camps de la mort. Elle est aujourd'hui devenue un lieu de mémoire.

À l'extérieur, la gare de Pithiviers (Loiret) n'a eu droit qu'à un simple rafraîchissement de façade. L'intérieur a en revanche été totalement remanié pour accueillir une exposition permanente sur la rafle du Vel d'Hiv. "C'est près de 8 000 hommes, femmes et enfants qui arrivent ici, après les 16 et 17 juillet 1942. Après les gares du Bourget (Seine-Saint-Denis), Drancy (Seine-Saint-Denis) et de Bobigny (Seine-Saint-Denis), ce sont depuis les quais de Pithiviers que le plus grand nombre de Juifs auront été déportés depuis la France vers le camp d'Auschwitz-Birkenau, pour y être assassinés", raconte Olivier Lalieu, commissaire de l'exposition.

L'inauguration aura lieu dimanche 17 juillet

Parmi les visages des Juifs passés par la gare de Pithiviers, ceux de Berek et Bajla Maslowski sont synonymes de miracle. Ils ont survécu aux camps de la mort et ont donné la vie à Jean-Louis Maslowski en 1946. "C'est une sacrée émotion. Moi j'ai su très très jeune ce que signifiait la déportation, mais là, je ne m'attendais pas à ça donc, pour moi, c'est une surprise", confie Jean-Louis Maslowski. Ce site gratuit et ouvert à tous aura une forte vocation pédagogique. L'inauguration de ce musée de mémoire et d'éducation aura lieu dimanche 17 juillet.

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