L'association Ofnibus récupère les vieux films des particuliers pour les numériser
L'association Ofnibus met en place une initiative pour conserver les témoignages anciens de nos territoires. Elle sillonne la France en récupérant auprès des particuliers de vieux films stockés dans les greniers. Des résidences d'archives qui permettent de numériser le contenu de ces bobines et de conserver des traces passées de nos régions. #IlsOntLaSolution
Ce sont les vidéos qui traînent dans nos greniers qui intéressent le réalisateur Gilles Cousin et l'association dont il fait partie. Avec Ofnibus, il parcourt la France en organisant des résidences d'archives itinérantes dans le but de récolter de vieux films sur bobine ou cassettes, pour perpétuer des témoignages qui remontent parfois aux années 50. "On peut arriver dans notre résidence avec aussi bien un film 16mm que des cassettes VHS", explique Gilles Cousin.
Ces souvenirs familiaux souvent oubliés seront par la suite numérisés. Une opportunité de pouvoir revoir dans de meilleures conditions des instantanés d'époques révolues. Mais pour participer à ce projet, il est nécessaire de faire un premier tri dans ce que l'on retrouve. "Si ce ne sont que des films de familles où l'on voit manger des gens à table, ce n'est pas l'objectif, mais si on commence à voir des paysages, là cela nous intéresse", confie Gilles Cousin.
Un succès sarthois
Pour Jean Métivier, habitant de la Sarthe, c'était l'occasion de pouvoir ressortir les précieuses images capturées par son père, qui mélangent souvenirs de familles et immersion dans le terroir sarthois des années 50. "Chaque endroit où il allait, que ce soit la montagne, la mer, il filmait. C'était généralement 50% famille et 50% paysages", détaille-t-il. Un moyen de pouvoir retracer les grands évènements du terroir sarthois : "Le Carnaval d'été au Mans, le moto-cross de Montfort-le-Rotrou, les quatre jours du Mans...", énumère Jean.
"L'archive raconte. En tant que professionnels de l'image et du son, nous sommes des raconteurs d'histoires également", ajoute Gilles Cousin. Le projet auquel il prend part fait une halte en résidence du 23 au 25 octobre à Chemiré-en-Charnie. Soutenu par la Direction régionale des affaires culturelles et le Département, ce dispositif donnera lieu à deux projections publiques de morceaux choisis : le 25 octobre au centre culturel de Loué et le 28 au théâtre Épidaure de Bouloire.
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