Gérard Fesch a passé sa vie à chercher un père. Finalement, il trouvera un assassin, un condamné à mort, mais aussi un homme que l'Église entend faire ériger en saint. Après quarante années à chercher d'où il vient, lui, l'enfant abandonné à la naissance, il comprend qu'il est le fils de Jacques Fesch le jour où une de ses amies lui tend une photo, trouvée dans un magazine. L'homme lui ressemblerait. Cet inconnu de 27 ans a tué un policier lors d'un braquage raté à Paris. Il est condamné à être guillotiné le 1er octobre 1957.L'Église voulait béatifier Jacques FeschMais l'histoire de Jacques Fesch ne se termine pas le jour du verdict. En prison, il trouve la foi. Le journal spirituel qu'il tient derrière les barreaux est un tel symbole de rédemption que l'Église catholique envisage de le béatifier. Pour son fils, la découverte est le début de dix années de combat devant les tribunaux pour obtenir le droit de porter le nom Fesch. Désormais, Gérard Fesch a un but : le faire réhabiliter.