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Hauts-de-France : à Féchain, un rocher préhistorique perturbe les chantiers dans le village

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Hauts-de-France : à Féchain, un rocher préhistorique perturbe les chantiers dans le village
Hauts-de-France : à Féchain, un rocher préhistorique perturbe les chantiers dans le village Hauts-de-France : à Féchain, un rocher préhistorique perturbe les chantiers dans le village (France 2)
Article rédigé par France 2 - M. Arribe, M. Schelcher, F. Garreau, L. Lavieille
France Télévisions

À Féchain, dans les Hauts-de-France, un rocher de sept tonnes, datant du Néolithique, sème la discorde dans cette commune de plusieurs centaines d'habitants. Classé monument de France, il complique les travaux dans la ville. Le maire compare ce rocher à une plaie et aimerait trouver une solution. 

C'est le rocher de la discorde. Dans la petite commune de Féchain, dans le Nord, un vestige du Néolithique trône au milieu du village. "C'est une découverte exceptionnelle, mais c'est quand même très contraignant", confie Sylvain Charlet, premier adjoint au maire. Le rocher pèse sept tonnes et est classé monument historique. Il impose donc des règles strictes d'urbanisme à la commune. De plus, il est impossible de le déplacer. "Malheureusement, depuis une vingtaine d'années, tout ce qui est autour du caillou, dans un rayon de 500 mètres, impose des contraintes aux habitants qui veulent aménager ou transformer un peu leur habitation", ajoute l'élu. 

Des projets en attente

La mairie aimerait notamment construire une cantine pour les enfants de la commune en détruisant plusieurs maisons insalubres. "Tous ces bâtiments-là devraient être rasés dans notre projet initial", ajoute l'adjoint. Les architectes des Bâtiments de France, les seuls à décider de la tenue des chantiers, n'ont pas encore tranché. Ces contraintes sont aussi un casse-tête pour les habitants du village. La pharmacienne a dû subir quatre mois de procédure pour construire deux petites fenêtres, même pas visibles depuis la rue. "Tout ça pour un caillou qui doit sûrement avoir une super connotation historique [...], mais qui nous embête plus qu'autre chose", regrette la pharmacienne Hélène Lienard. Le maire de la commune sera reçu fin octobre par le préfet pour tenter de trouver une solution. 

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