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Dégradations de l'Arc de Triomphe : émotion au sommet de l'Etat

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Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Le président Emmanuel Macron s'est rendu ce dimanche matin 2 décembre à l'Arc de Triomphe, place de l'Étoile à Paris, qui a été dans la journée de samedi le théâtre de violences et de dégradations lors de la manifestation des "gilets jaunes". Le monument a été notamment tagué avec l'inscription "les gilets jaunes triompheront".

Le chef de l'État, tout juste rentré d'Argentine, s'est notamment rendu au pied de la tombe du soldat inconnu, accompagné du ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et du secrétaire d'État Laurent Nuñez. Le ministre de la Culture Franck Riester devait également s'y rendre en fin de matinée.

Une Marianne défigurée fait le tour de la twittosphère

Egalement entouré du président du Centre des monuments nationaux Philippe Bélaval, le président Macron s'est entretenu avec des membres du comité de la flamme devant la tombe du soldat inconnu. Il s'est ensuite rendu à l'intérieur du monument, où des reproductoins d'oeuvres ont été dégradées.

Parmi celles-ci, une Marianne défigurée fait le tour de la twittosphère, comme en témoigne ce tweet ci-dessous en anglais.

Un tag "les gilets jaunes triompheront" a été peint au pied de l'Arc de triomphe. Réunis autour de la flamme du soldat inconnu, les manifestants ont entonné samedi la "Marseillaise" dans les nuages de gaz lacrymogène et des tags anti-Macron ont été peints au pied du monument. "On a touché à notre patrimoine, le patrimoine de tout le monde, aussi bien des riches que des pauvres", déplorait ce matin un passant.
L'Arc de Triomphe pris pour cible, le samedi 1er décembre 2018.
 (Abdulmonam EASSA / AFP)

"Mise en cause de symboles qui sont des symboles de la France"

Le Premier ministre Edouard Philippe a aussitôt réagi samedi en se disant "choqué par la mise en cause de symboles qui sont des symboles de la France, le fait que l'Arc de Triomphe ait été tagué, le fait qu'autour du tombeau du Soldat inconnu, une manifestation violente puisse avoir lieu".

Depuis Buenos Aires, à la fin du sommet du G20, le président déclarait à son tour : "Aucune cause ne justifie que les forces de l'ordre soient attaquées, que des commerces soient pillés, que des passants ou des journalistes soient menacés, que l'Arc du Triomphe soit souillé".

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