Cuisine : percée des arts de la table en temps de crise sanitaire
Porcelaine, arts de la table et du savoir-vivre français décollent, même en temps de crise sanitaire, notamment grâce à une forte demande à l'international.
En France, les entreprises liées aux arts de la table ne faiblissent pas, même face à l'épidémie. C'est, par exemple, le cas de Baccarat, une entreprise de Moselle, ville connue pour ses sculptures et joailleries colorées, dont des verres vendus entre 2 000 et 3 400 euros. La marque réalise la majorité de son chiffre d'affaires en export : les Japonais, entre autres, sont férus de ces ouvrages et la crise sanitaire n'a pas totalement miné l'entreprise. "Les consommateurs se sont rabattus sur les produits de la maison", analyse Hervé Martin, directeur général de Baccarat.
Le marché chinois et mondial décolle
En Chine, à Pékin ou Shangaï, les boutiques de Baccarat sont prisées des acheteurs locaux, et le savoir-faire français est mis en valeur. "J'adore les verres Baccarat ! (...) j'adore y boire mon whisky" s'exclame, enthousiaste, une cliente chinoise. Même phénomène pour la porcelaine de Limoges. "On embauche une soixantaine de personnes", atteste Charles Bernardaud, directeur administratif et financier. Au dernier trimestre 2020, l'entreprise d'assiettes de luxe a vu son activité bondir de 15% par rapport à 2019. Asie, Russie, États-Unis... un rayonnement mondial, aussi poussé par les ventes en ligne.
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