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Centre Pompidou-Metz : le Conseil Régional réduira sa subvention de 1 million
En réduisant de quatre à 3 millions d'euros, le Conseil régional de Lorraine veut obliger les autres collectivités locales partenaires à mettre la main à la poche
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Temps de lecture : 2min
Reportage : René Elkaïm, François Carretier
La guerre des chiffres
Sur un budget de fonctionnement de 9 millions d’euros, Metz Métropole, la communauté de communes présidée par Jean-Luc Bohl (UDI), assure 4,6 millions, la Région Lorraine, 4 millions et la ville de Metz (dont le maire est Dominique Gros, PS) 0,4 million.
Pour sa part le conseil général de Moselle, présidé lui aussi par Jean-Luc Bohl et de majorité divers droite ne participe qu’à hauteur de 86.000 euros.
Ce qui a conduit le président du Conseil Régional PS Jean-Pierre Masseret à réagir : vendredi 31 janvier, le Conseil régional a en effet acté la baisse de sa subvention, la faisant ainsi passer de 4 à 3 millions d’euros. « Le Conseil Régional n’est pas une banque ».dit Jean-Pierre Masseret.
Ce qui va contraindre la direction du Centre Pompidou-Metz à revoir à la baisse son budget actuellement de 12 millions ou à trouver d’autres solutions de financement.
Sur un budget de fonctionnement de 9 millions d’euros, Metz Métropole, la communauté de communes présidée par Jean-Luc Bohl (UDI), assure 4,6 millions, la Région Lorraine, 4 millions et la ville de Metz (dont le maire est Dominique Gros, PS) 0,4 million.
Pour sa part le conseil général de Moselle, présidé lui aussi par Jean-Luc Bohl et de majorité divers droite ne participe qu’à hauteur de 86.000 euros.
Ce qui a conduit le président du Conseil Régional PS Jean-Pierre Masseret à réagir : vendredi 31 janvier, le Conseil régional a en effet acté la baisse de sa subvention, la faisant ainsi passer de 4 à 3 millions d’euros. « Le Conseil Régional n’est pas une banque ».dit Jean-Pierre Masseret.
Ce qui va contraindre la direction du Centre Pompidou-Metz à revoir à la baisse son budget actuellement de 12 millions ou à trouver d’autres solutions de financement.
Pourquoi en est-on arrivé là ?
Si le musée ouvert en 2010 a connu d’emblée le succès pour devenir le musée de province le plus visité avec 500.000 visiteurs les 6 premiers mois (une place prise depuis par le Louvre-Lens qui vient de fêter son millionième visiteur après 13 mois d’existence), la fréquentation, a très vite baissé avec 550.000 personnes en 2011 (à peine plus qu’au cours des six premiers mois d’activité !) 475.000 en 2012 et 335.000 en 2013.
Une baisse qui a bien entendu eu une incidence sur les rentrées. Dans ce nouveau tour de table, les collectivités locales ne sont pas les seules sollicitées, l’état par le biais du ministère de la Culture pourrait lui aussi être mis à contribution notamment par la prise en charge d’actions de communication.
Mais Aurélie Filipetti, la ministre de la Culture avait aussi mis en avant l’absence de collection permanente. Ce qui, selon elle, créait "une certaine déception chez les visiteurs qui viennent dans une période sans expositions temporaires". Mais au travers de cette remarque, peut-on déceler une critique de la politique artistique suivie par la direction du musée.
Une baisse qui a bien entendu eu une incidence sur les rentrées. Dans ce nouveau tour de table, les collectivités locales ne sont pas les seules sollicitées, l’état par le biais du ministère de la Culture pourrait lui aussi être mis à contribution notamment par la prise en charge d’actions de communication.
Mais Aurélie Filipetti, la ministre de la Culture avait aussi mis en avant l’absence de collection permanente. Ce qui, selon elle, créait "une certaine déception chez les visiteurs qui viennent dans une période sans expositions temporaires". Mais au travers de cette remarque, peut-on déceler une critique de la politique artistique suivie par la direction du musée.
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