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Bicentenaire de Napoléon : il faut "commémorer" mais pas "célébrer" selon l'Élysée

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Bicentenaire de Napoléon : il faut "commémorer" mais pas "célébrer" selon l'Elysée
Bicentenaire de Napoléon : il faut "commémorer" mais pas "célébrer" selon l'Élysée Bicentenaire de Napoléon : il faut "commémorer" mais pas "célébrer" selon l'Elysée (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - G.Daret
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Le bicentenaire de la mort de Napoléon est commémoré, mercredi 5 mai. Au regard de la personnalité controversée de l'empereur, Emmanuel Macron a tenu à préciser que "commémorer n'est pas célébrer". 

Le bicentenaire de la mort de Napoléon est "commémoré", mercredi 5 mai, "mais pas célébré", selon l'Elysée. "Ce choix des mots est tout sauf innocent, parce qu'effectivement ça sera un exercice très délicat pour Emmanuel Macron", explique le journaliste Guillaume Daret, en direct depuis l'hôtel des Invalides, à Paris, pour le 12/13 de France 3. Napoléon était un personnage complexe et controversé. "Ni déni, ni repentance, ni hagiographie, ça serait un exercice anachronique, martèle l'Elysée", ajoute le journaliste. Emmanuel Macron veut montrer "que la France a conservé et s'est embelli du meilleur de l'empereur, et débarassé du pire de l'Empire". 

"Regarder l'histoire de France en face"

Le "pire" fait référence au rétablissement de l'esclavage, et le "meilleur" signifiant l'héritage du Code civil, par exemple. "L'entourage d'Emmanuel Macron affirme que cette journée témoigne une nouvelle fois de sa volonté, je cite, de regarder toute l'histoire de France en face, que ce soit aujourd'hui avec l'empereur ou par exemple au sujet du rôle de notre pays en Algérie ou au Rwanda", conclut Guillaume Daret.

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