Au Panthéon, des monuments aux morts comme autant de cicatrices de 14/18
Beau symbole que d’avoir installé cette exposition baptisée "36 000 communes, 36 000 cicatrices" au cœur du Panthéon, lieu de mémoire nationale où les milliers d’anonymes morts aux combats vont côtoyer de grands personnages qui ont marqué l’Histoire de France.
Dès la fin de la guerre, des monuments aux morts ont fleuri dans les villes et villages de France, où la plupart ont été édifiés avant 1920 pour rendre hommage aux hommes "morts pour la France" (sauf en Alsace et Moselle où cette notion est remplacée pour la guerre de 1914-1918 par celle de "morts à la guerre"). Contrairement à d’autres pays, la France ne voulait pas commémorer les morts au combat pour des bourses d’études, salles de réunion communales ou stades. Il fallait que le nom des 1 400 000 morts pendant la Grande guerre apparaissent en toutes lettres. Il n’y avait pas d’obligation à construire un monument mais l’Etat incitait à le faire en s’engageant à subventionner leur édification.
Reportage : L. Simondet / F. Benbekaï / P. Sorgues / L. Bignalet / S. Sonder
A ce jour, la liste en compte 15 552... sachant qu’on doit aboutir in fine à 36 000. La collecte continue, le recensement est toujours en cours. Tout le monde peut y participer. Pour voir si le monument de votre commune a été recensé ou pas, rendez vous sur le site monuments.univ.lille3.fr ou sur la Mission du Centenaire.
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