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Vidéo Cette tête de statue antique découverte en Libye gisait au fond de l'eau depuis deux mille ans

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Complément d'enquête. Cette tête de statue antique découverte en Libye gisait au fond de l'eau depuis deux mille ans
Complément d'enquête. Cette tête de statue antique découverte en Libye gisait au fond de l'eau depuis deux mille ans Complément d'enquête. Cette tête de statue antique découverte en Libye gisait au fond de l'eau depuis deux mille ans
Article rédigé par France 2
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Sur la côte libyenne des environs de Benghazi, en Cyrénaïque, les vestiges du monde gréco-romain forment un musée à ciel ouvert. Certains sites sont gardés, mais pas tous. Pour trouver un trésor, il suffit de connaître le bon spot... et de le garder secret pour ne pas attirer les pilleurs. Un extrait de "Complément d'enquête".

Elle gisait au fond de l'eau depuis deux mille ans... Dans un port submergé de la côte libyenne, en Cyrénaïque, cette tête de statue antique a été découverte par un étudiant en archéologie passionné de plongée sous-marine. Ici, tous les sites gréco-romains ne sont pas gardés, alors il suffit de connaître le bon spot pour trouver des trésors.

Pour ne pas attirer les pilleurs sur cette zone, Saad veut rester très discret sur sa trouvaille. Il sait que "ça vaut une fortune, ce genre d'objet". Cette tête, qui pourrait se vendre 500 euros en Libye, en atteindrait facilement 10 000, soit vingt fois plus, de l'autre côté de la Méditerranée.

Bustes en marbres, amphores brisées... ce port submergé en regorge

Des bustes en marbre, des amphores brisées… Saad en trouve souvent. Pour préserver ce patrimoine, il met à l'abri toutes les antiquités qu'il peut ramener à la surface. Il les confie au directeur du musée local. La tête de statue découverte ce jour-là ira rejoindre dans un coffre les autres objets que l'étudiant a récupérés – notamment un remarquable Mercure de bronze.

Malheureusement, ces pièces de valeur ne sont pas totalement en sûreté : le musée a déjà été cambriolé. Les voleurs n'ont pas pu ouvrir le coffre, mais ils ont dérobé quatre des plus belles pièces de la collection.

Extrait de "Trafiquants d'art : la guerre est déclarée !", un document de "Complément d'enquête" à voir le 20 février 2020.

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