PARIS
24 heures dans Paris, sur les traces de personnages dont les destins vont se croiser de manière décisive. Des palais de la République à Pigalle, les ombres de la ville lumière se dévoilent : Premier ministre, journaliste, mauvais garçon, transsexuel, agent de la RATP… qu’elles soient publiques ou anonymes, ces vies basculent au cours d’une folle journée qui fait battre le cœur de la capitale au rythme des rencontres et des séparations, des drames qui se nouent et des espoirs qui renaissent.
Diffusion sur ARTE les 15 et 22 janvier 2015.
Les 6 épisodes seront disponibles en replay gratuit 7 jours après leur diffusion.
Les personnages :
Alexia, transsexuel / Cathy, syndicaliste
Ange, magouilleur / Michel, Premier ministre
Leïla, femme de ménage / Clément, lycéen
Pierre, procureur / Noémie, journaliste
Découvrez les en détail sur : arte.tv/fr/paris-les-personnages
VIRGINIE BRAC à l’écriture
Virginie Brac est romancière et scénariste. On lui doit, entre autres, de nombreux épisodes d’Engrenages ainsi que Les beaux mecs. Éprise de fiction, elle a pris plaisir à injecter dans le concept de Paris une bonne dose de romanesque.
24 heures avec les habitants d’une métropole : d’où vient l’idée de Paris ?
« Ce qui m’intéressait, c’était de faire un portrait de Paris à travers certains de ses lieux emblématiques et à travers la vie des personnages qui traversent ces lieux : Matignon, le Palais de justice, Pigalle… Bien sûr, il a fallu faire le tri : j’aurais voulu aussi montrer l’Opéra, la Sorbonne et les étudiants, le milieu de la mode, le monde des marchés… Mais six épisodes ne suffisaient pas ! »
Qu’est-ce qui vous intéresse dans ce type de récit « choral » ?
« Je voulais explorer comment des morceaux de quotidien très divers peuvent tisser un monde à une échelle plus grande (une ville en l’occurrence), comment ils lui donnent sa pulsation, son rythme. »
« Mais je suis surtout inspirée par la littérature, car c’est de là que je viens. Balzac et La comédie humaine sont derrière tout ça ! … Dans ce jeu des destins croisés, c’est le romanesque qui m’intéresse. Il fallait mettre de la fiction dans ce concept, qui sans cela aurait été creux, vide, ennuyeux. La rigidité du cadre permettait des envolées romanesques, car ainsi elles étaient « tenues », préservées d’une forme de gratuité ».
Dans Paris, il y a à la fois une vraie noirceur et une grande tendresse pour les personnages… Cela se termine par une naissance, qui a lieu dans un corbillard…
Oui, il y a la noirceur et la tendresse, et aussi l’humour. Avec cette idée de cycle, qui structure l’ensemble de la série. Paris est le reflet à plusieurs facettes de réalités qui sont celles d’aujourd’hui – la France comme pays en crise, en guerre, agité de tensions… Les personnages sont pris comme ils sont, en butte avec leurs problèmes. Chacun fait ce qu’il peut comme il peut, y compris le Premier ministre. Ce sont des personnages en situation de combat, pris dans la réalité et essayant de s’en sortir.
Propos recueillis par Jonathan Lenneuyeux-Comnène
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Davantage d’informations sur : http://www.arte.tv/fr/paris **
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