Chaque année des phénomènes littéraires font la une de la presse. Si certains sont de véritables nouveaux auteurs, d'autres en revanche ne sont que des mystifications. Le romancier Romain Gary a remporté ainsi en 1956 le prix Goncourt pour Les Racines du ciel ; 19 ans plus tard, il l'obtient de nouveau pour La Vie devant soi sous le pseudonyme d'Émile Ajar : la supercherie ne sera révélée qu'après la mort de l'écrivain en 1980. Ce dossier est consacré aux supercheries littéraires qui ont marqué le public et à la manière dont la vérité a fini par éclater au grand jour.