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Woodstock, été 1969, des fleurs, de la boue... et la liberté

Woodstock est un des rares événements pacifiques qui puisse se targuer d’avoir marqué la mémoire collective. En août 1969, 500 000 personnes se retrouvaient en pleine cambrousse pour quatre jours de musique avec une affiche légendaire : Jimi Hendrix, Joe Cocker, Janis Joplin, Grateful Dead... Quarante-six ans après, Woodstock reste le symbole d’un certain esprit de liberté, jamais égalé depuis.
Article rédigé par Chrystel Chabert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Prévu pour accueillir 50 000 personnes, Woodstock fut pris d'assaut par 500 000 festivaliers épris de musique et de liberté
 (France 2 Culturebox (capture vidéo))

Tout a été dit et raconté sur Woodstock (notamment par Jacky Bornet, voir son article sur Culturebox pour le 45e anniversaire de Woodstock). Et pourtant, quatre décennies plus tard, on regarde toujours avec un mélange d'étonnement et de nostalgie ces images où l'on voit des centaines de milliers de personnes converger vers une prairie de Bethel, petite ville à 150km au Nord de New York.

Au lendemain du festival, Max Yasgur et son épouse posent devant la prairie qui a vu déferler 500 000 festivaliers
 (Bill Eppridge / The LIFE Premium Collection / Getty Images)

Une prairie louée par le fermier Max Yasgur. Il n'imaginait certainement pas que ses champs allaient être le théâtre du plus grand événement musical du XXe siècle, devenu au fil du temps un marqueur historique pour notre société moderne. 

Reportage : A. Jolly / C. Guyon / C. Von Kayser / A. Tribouart / S. Guillemot / M. Bitton


Rappelons que le festival devait avoir initialement lieu à Woodstock, mais trente-un jours avant le début des festivités, c’est Bethel, à soixante kilomètres de là, qui fut choisie. Cette ville de la vallée de l'Hudson compte aujourd’hui 4362 habitants et le lieu qui a accueilli les 500 000 festivaliers n’a pas trop changé.
Une plaque a été installée sur les lieux du festival qui sont devenus un lieu de "pélérinage". En août 1969, Duke Devlin (sur la photo) est venu de son Texas natal pour assister aux concerts. Il n'est jamais reparti.
 (EMMANUEL DUNAND / AFP)
En 2008, un musée a ouvert ses portes. Outre des photos, publicités et objets d'époque, le public peut découvrir une vingtaine de films sur les sixties ; une salle vidéo équipée de matelas permet de s'allonger pour revoir le concert projeté sur des écrans à 360°. Une salle de concert de 15 000 places a également été créée sur le site en 2004, avec la possibilité pour le public d’écouter les concerts de l’extérieur.

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