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Vidéo "Tu parles fort, t’en fais des tonnes" : Grand Corps Malade dévoile sa chanson pour Patrick Balkany à Levallois-Perret

Publié Mis à jour
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Accompagné à la guitare, le chanteur "vante" les mérites du maire Les Républicains de Levallois-Perret, dans un clip tourné dans les rues de sa ville. 

"Tu parles fort, t’en fais des tonnes, pour moi c’est bien toi le plus grand..." Grand Corps Malade a tourné, mardi 6 février, dans les rues de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), un clip en hommage (sarcastique) au maire de la commune : Patrick Balkany. 

Dans sa chanson, l'artiste s'adresse directement à "Patrick". "Blanchiment de fraude fiscale et déclarations mensongères. Corruption, Panama papers, j’oublie sûrement quelques affaires", ironise-t-il, alors que l'élu Les Républicains fait l'objet de poursuites judiciaires dans différents dossiers. "Toi tu restes droit dans tes bottes, tête haute et grande gueule. Tous ces juges, toi et tes potes, tu sais même pas ce qu’ils vous veulent", poursuit Grand Corps Malade, sous les flocons qui tombent devant l'hôtel de ville de Levallois-Perret ou sur son marché. 

"C'est un artiste, il dit ce qu'il veut"

Interrogé par Le Parisien, le chanteur raconte qu'il se rend "très souvent" dans les rues d'une ville de France pour y chanter au milieu des habitants. "On a été bien accueillis. Les gens étaient adorables", confie-t-il. Avant d'ironiser au sujet de sa chanson : "C’est une déclaration d’admiration absolue."

Contacté par franceinfo, Patrick Balkany affirme n'avoir "aucune réaction" : "C'est un artiste, il dit ce qu'il veut." Mais l'élu règle tout de même ses comptes avec Grand Corps Malade : "En revanche, c'est curieux, quand il est venu chanter, engagé par le service culturel de la mairie, là il n'a pas chanté contre le père : il a pris son cachet et il a dit merci."

Les Levalloisiens, ils connaissent leur maire, ils l'élisent depuis 35 ans. Alors ce que peut penser ce monsieur Grand Corps Malade, ça m'est complètement égal.

Patrick Balkany

à franceinfo

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