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Roger Waters prêt à jouer "The Wall" à la frontière mexicano-américaine
Le co-fondateur de Pink Floyd, Roger Waters, s’est dit "prêt" à envisager de rejouer "The Wall" en concert à la frontière mexicano-américaine, le long du mur que Donald Trump a promis d'ériger, affirmant que cet album culte était plus que jamais d'actualité après son élection à la présidence américaine.
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Anti-Trump
Le musicien britannique a fait une rare apparition publique pour promouvoir l'exposition "Pink Floyd, Their Mortal Remains", prévue du 13 mai au 1er octobre 2017 au Victoria and Albert Museum de Londres.Opposant notoire au nouveau président américain, Waters, qui avait traité Donald Trump de "porc" lors d'un concert à Mexico en octobre, en a profité pour s'attaquer à nouveau au caractère "hostile" de sa politique.
L'album "The Wall" est "plus que jamais d'actualité aujourd'hui avec M. Trump, tous ces discours sur les murs à construire et cherchant seulement à diviser au maximum les gens selon leur race et leur religion", a-t-il souligné.
Se disant "prêt" à envisager de rejouer "The Wall" en concert à la frontière mexicano-américaine, Roger Waters, qui vit aux Etats-Unis, a ajouté qu’"avant que cela n'arrive il faudrait d'abord qu'il y ait un réveil" contre "ces politiques de droite dure". "Les égouts sont engorgés d'hommes cupides et puissants au moment où je vous parle", a tonné Waters, 73 ans, devant la presse.
350 objets exposés
Il était accompagné du batteur Nick Mason pour présenter la rétrospective qui, 50 ans après la sortie de leur premier single, promet "un voyage immersif, multi-sensoriel et théâtral dans l'univers des Pink Floyd" à travers plus de 350 objets exposés, un show laser et des extraits de concerts inédits.Il y aura même le bâton avec lequel le principal de l'école de Waters à Cambridge, qui a inspiré l'instituteur sévère de "The Wall", punissait les élèves.
Pink Floyd, formé en 1965 par quatre étudiants de Cambridge, a vendu plus de 200 millions d'albums dans le monde, dont "The Wall", sorti en 1979, qui est souvent classé parmi les meilleurs de tous les temps.
Avec cette rétrospective, le Victoria and Albert Museum de Londres espère renouer avec l'immense succès de l'exposition David Bowie qui avait attiré plus de 300.000 visiteurs en 2013 avant d'être présentée dans d'autres villes à travers le monde.
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