1IDLES : gros boxon à l'anglaise Les Anglais de Idles, au top du foutoir punk de Rock en Seine 2018. (Christophe Crenel pour RES) Le show du groupe britannique Idles était l'un des plus beaux boxons qu'il ait été donné de voir aux festivaliers de Rock en Seine. Musiciens en slam, fans à la guitare électrique, reprise de Mariah Carey, les mauvais garçons de Bristol ont coché toutes les cases de la déglingue. Pour le plus grand plaisir de leurs fans. Regardez successivement ci-dessous les 2 guitaristes continuer à jouer portés par la foule et finir par s'embrasser, puis, en dessous le guitariste en mode lâchage total avec les cymbales.SMACK ! #RockEnSeine @idlesband c’est que de l’amour pic.twitter.com/h4oio5aWIS— Bertrand Mallen (@bertrand_mallen) 26 août 2018 2MNNQNS : le slam du chanteur dans la foule MNNQNS ont réveillé le public de Rock en Seine avec une bonne attitude destroy et les sons qui vont avec ! (Voir notre interview de MNNQNS en vidéo ainsi qu'un slam d'anthologie capturé durant le concert à Rock en Seine) (Medhi Weber) Ils sont Rouennais mais leurs inspirations viennent du Pays de Galles. Adrian, le fondateur du groupe, y a passé une année en échange universitaire. Il y a surtout écumé les pubs et salles de concert. Résultat : un vrai coup de foudre pour le punk rock survolté des groupes gallois et l'envie de ramener un peu de cette atmosphère en Normandie. Avec Marc, Félix et Grégoire, le reste du quatuor de "MNNQNS", ils s'inspirent aussi du rock des années 70 américaines, notamment celui qu'on jouait au célèbre club de Manhattan, le CBGB, incarnée par "The Ramones" ou "Television". Sur scène, la voix d'Adrian déraille, les riffs des guitares sont acérés, la batterie va-t-en-guerre, et l'état d'esprit résolument punk. Puis, il se jette dans la foule : regardez. 3The Regrettes : la reprise de RATM qui tue La chanteuse Lydia Night s'est presque autant amusée que son public (Olivier Flandin / FTV) Les trois filles (et le garçon) des Regrettes sont venues à Rock en Seine représenter le punk rock ensoleillé, pétillant et péchu de la côte californienne. Avec des chansons comme "Come Through" et "Seashore", le groupe balance une révolte féministe et jubilatoire à laquelle le public a répondu "présent !" en masse. Cerise sur le gâteau, la reprise de l'hymne punk "Killing in the Name" du groupe Rage Against the Machine, qui a mis tout le monde d'accord.Quand les @regrettesband reprennent #KillingInTheName , tu sais que l’après-midi commence bien #RockEnSeine(Awesome concert overall !) pic.twitter.com/D3i2rRWPFX— Bertrand Mallen (@bertrand_mallen) 26 août 20184King Gizzard : le furieux pogo Homme ou clébard mal léché ? Stu MacKenzie, leader de King Gizzard, à Rock en Seine 2018. (Olivier Hoffschir) Les King Gizzard and the Lizard Wizard ont la réputation de déclencher des pogos à chaque concert. Et comme vous pouvez le voir ci-dessous, ça n'a pas manqué, samedi à Rock en Seine. Ce prolifique groupe australien a choisi dans sa discographie variée un set des plus énervés. Mené par leur leader, un Stu Mackenzie survolté, entre grand écart impressionnant et acrobaties en tout genre, leur rock psyché et enflammé a secoué les festivaliers.Samedi, les @kinggizzardband ont mis le feu à #RockEnSeine pic.twitter.com/apnwgXl4rw— Lisa Macineiras (@Lisaricotsverts) 28 août 20185Fat White Family : le trash débraillé Lias des Fat White Family, la chevelure en flammes en mode "Super Saiyan". (Olivier Hoffschir) Si cette fois, le charismatique chanteur Lias Kaci Saoudi n'a pas fini torse-nu comme en 2014 exactement au même endroit, il a gardé cette dégaine déglinguée qui fait tout son charme. Une bière à la main, il s'est agité avec une classe débraillée et obscène, samedi soir sur la Scène du Bosquet. Leur rock sulfureux, puissant, furieux, transpire la noirceur. Si le punk est une attitude, Fat White Family en est certainement le digne représentant.