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Les Pussy Riot devraient être libérées avant le Nouvel An

Les deux jeunes femmes du groupe contestataire Pussy Riot devraient être libérées avant le Nouvel An, conformément à la loi d'amnistie adoptée cette semaine en Russie, a déclaré vendredi un de leurs avocats.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Maria Alekhina est détenue dans la colonie pénitentiaire de Nijni Novgorod
 (Denis Tyrin/AP/SIPA)

Nadejda Tolokonnikova, 24 ans, et Maria Alekhina, 25 ans, toutes deux mères d'un enfant en bas âge, purgent une peine de deux ans de camp notamment pour "hooliganisme", après avoir chanté en février 2012 une "prière punk" contre le président Vladimir Poutine dans la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou.

Elles devraient être libérées dans le cadre de la loi votée mercredi par le Parlement russe, qui prévoit d'amnistier entre autres les personnes condamnées pour "hooliganisme" et mères d'enfants mineurs. Maria Alekhina, qui purge sa peine dans une colonie pénitentiaire à Nijni Novgorod (Volga), "ne sera sûrement pas libérée ce week-end, plutôt la semaine prochaine. Mais de toute façon, toutes les personnes amnistiées doivent être libérées avant le Nouvel An", a déclaré son avocat, Piotr Zaïkine, cité par l'agence Itar-Tass.

L'administration de la colonie est en train "de préparer de manière active tous les documents" nécessaires pour la remise en liberté d'Alekhina, a précisé l'avocat qui s'est rendu à Nijni Novgorod (450 km à l'est de Moscou). Alekhina "a offert toutes ses affaires, ses livres et ses réserves de nourriture à ses co-détenues. Elle est sûre qu'elle pourrait être libérée dès demain", a écrit une amie de la jeune femme sur la page Twitter du groupe contestataire russe Voïna (Guerre), qui soutient les Pussy Riot.

Nadezhda Tolokonnikova, l'une des Pussy Riot emprisonnées
 (ANDREY STENIN / RIA NOVOSTI)
Pour sa part, Nadejda Tolokonnikova, qui purge sa peine à Krasnoïarsk (Sibérie Orientale), "a demandé d'apporter des cadeaux pour ses co-détenues" en vue de sa sortie de prison, a indiqué sur Twitter son mari, Piotr Verzilov, qui se trouve actuellement dans cette ville à 4.400 km de Moscou, en attendant la remise en liberté de sa femme.

A ce jour, les documents nécessaires pour la libération de Tolonnikova n'ont cependant pas encore été remis par les autorités pénitentiaires locales au parquet de la région de Kransoïarsk qui, selon la loi, doit donner son feu vert à l'application de l'amnistie à tel ou tel détenu, selon une responsable du parquet citée par l'agence publique Ria-Novosti.

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