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La mort de Lou Reed, légende du rock
Lou Reed, ancien leader du Velvet Underground, est mort à 71 ans près de New York, a annoncé le magazine américain "Rolling Stone". L'agent de la star a confirmé sa mort auprès du journal "The Guardian".
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Temps de lecture : 2min
Récit : L. Bellili
Né le 2 mars 1942 à New York, Lou Reed avait subi une greffe du foie au mois de mai, une opération qui lui avait alors "sauvé la vie", selon l'artiste Laurie Anderson, son épouse depuis 2008. L'agent au Royaume-Uni de Lou Reed, Andrew Wooliscroft, a indiqué que sa mort était bien liée à ce grave problème de santé.
Le chanteur a vécu de nombreuses années sous la dépendance de la drogue, puis de l'alcool. En 1992, il avait confié : "J'ai essayé de me débarrasser de la drogue en buvant. Mais ça n'a pas marché." C'est à la fin des années 60 que Lou Reed a fondé, avec d'autres artistes, le groupe Velvet Underground, associé à l'aventure de la Factory, l'atelier new-yorkais du peintre Andy Warhol, qui les produisait. L'influence de cette formation mythique, composée de fortes personnalités dont le Gallois John Cale, n'a pas cessé de s'étendre, même après la dissolution du groupe en 1970. Après la séparation du Velvet Underground, Lou Reed continue sa carrière en solo, avec un premier disque en 1972 portant simplement son nom, enregistré en Grande-Bretagne, qui inclut des titres comme "I can't stand it" et "Berlin" mais ne rencontre pas le succès espéré. Toujours en 1972, Lou Reed connaît enfin la renommée, avec le célèbre album "Transformer", produit par David Bowie et Mick Ronson, dans lequel figure le tube "Walk on the wild side", et où le fameux style chanté-parlé de l'artiste fait merveille et le fait entrer définitivement dans la légende du rock. Dans ce disque, on retrouve aussi la chanson "Perfect Day". Deux autres disques rencontrent un grand succès critique à cette époque, "Berlin" (1973) et "Coney Island Baby" (1975), sorti après l'échec retentissant de "Metal Machine Music" (1975), jugé trop expérimental et inécoutable à l'époque...
Par la suite, Lou Reed continue de sortir des albums studio, ainsi que des disques "live" considérés comme des références dans cet exercice, notamment un "Live in London" en 1998. Après le bel accueil critique reçu par "The Blue Mask" en 1982, il enregistre quelques beaux disques studio à l'aube des années 90, puis dans la décennie qui suit : "New York" en 1989, "Songs for Drella" (Reed y retrouve John Cale) en 1990 en hommage à Warhol, "Magic and Loss" (1992) ou encore "Set the Twilight Reeling" (1996). Ces dernières années, Lou Reed avait collaboré avec Damon Albarn (pour un disque de Gorillaz en 2010) et Metallica (pour le disque "Lulu" du groupe en 2011).
Né le 2 mars 1942 à New York, Lou Reed avait subi une greffe du foie au mois de mai, une opération qui lui avait alors "sauvé la vie", selon l'artiste Laurie Anderson, son épouse depuis 2008. L'agent au Royaume-Uni de Lou Reed, Andrew Wooliscroft, a indiqué que sa mort était bien liée à ce grave problème de santé.
Le chanteur a vécu de nombreuses années sous la dépendance de la drogue, puis de l'alcool. En 1992, il avait confié : "J'ai essayé de me débarrasser de la drogue en buvant. Mais ça n'a pas marché." C'est à la fin des années 60 que Lou Reed a fondé, avec d'autres artistes, le groupe Velvet Underground, associé à l'aventure de la Factory, l'atelier new-yorkais du peintre Andy Warhol, qui les produisait. L'influence de cette formation mythique, composée de fortes personnalités dont le Gallois John Cale, n'a pas cessé de s'étendre, même après la dissolution du groupe en 1970. Après la séparation du Velvet Underground, Lou Reed continue sa carrière en solo, avec un premier disque en 1972 portant simplement son nom, enregistré en Grande-Bretagne, qui inclut des titres comme "I can't stand it" et "Berlin" mais ne rencontre pas le succès espéré. Toujours en 1972, Lou Reed connaît enfin la renommée, avec le célèbre album "Transformer", produit par David Bowie et Mick Ronson, dans lequel figure le tube "Walk on the wild side", et où le fameux style chanté-parlé de l'artiste fait merveille et le fait entrer définitivement dans la légende du rock. Dans ce disque, on retrouve aussi la chanson "Perfect Day". Deux autres disques rencontrent un grand succès critique à cette époque, "Berlin" (1973) et "Coney Island Baby" (1975), sorti après l'échec retentissant de "Metal Machine Music" (1975), jugé trop expérimental et inécoutable à l'époque...
Par la suite, Lou Reed continue de sortir des albums studio, ainsi que des disques "live" considérés comme des références dans cet exercice, notamment un "Live in London" en 1998. Après le bel accueil critique reçu par "The Blue Mask" en 1982, il enregistre quelques beaux disques studio à l'aube des années 90, puis dans la décennie qui suit : "New York" en 1989, "Songs for Drella" (Reed y retrouve John Cale) en 1990 en hommage à Warhol, "Magic and Loss" (1992) ou encore "Set the Twilight Reeling" (1996). Ces dernières années, Lou Reed avait collaboré avec Damon Albarn (pour un disque de Gorillaz en 2010) et Metallica (pour le disque "Lulu" du groupe en 2011).
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