Cet article date de plus de sept ans.
Flume, Franz Ferdinand, FKJ : revivez le vendredi minute à minute à Rock en Seine 2017
La journée d'ouverture du festival a été haute en couleurs et chargée en émotions. Des gros noms qui ont assuré, comme Franz Ferdinand, Mø, FKJ, Flume et The Black Lips. Mais aussi des belles surprises, moins connues du grand public, comme Hercules & Love Affair, Témé Tan ou Caballero et JeanJass. Culturebox vous raconte les meilleurs moments de ce vendredi 25 août à Rock en Seine.
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Temps de lecture : 31min
00h28 : Flume fait monter le plaisir doucement en jouant avec son remix addictif de "You & Me" de Disclosure. "Have you got room for love ?" entend-on en guise de refrain. Flume répond "I can feel the love tonight". Il sent l'amour et l'adhésion des fans, avec un visuel d'un couple qui s'embrasse. Le public chante en choeur, avec un final explosif et des cotillons qui s'envolent.
00h10: En grande forme, Black Lips enchaînent leurs hymnes punks aux accents sixties tout en se moquant de l’impressionnant dispositif de sécurité aux abords du festival “ Vous êtes vraiment en sécurité ici" ! Polyvalents. Ils savent tout faire ces Black Lips. Musiciens... et imitateurs. Ian, le guitariste, vient de nous glisser, ni vu, ni connu, 15 secondes d'une interprétation personnelle de Donald Duck. Mais Jared lui rappelle qu'ils sont quand même là pour la musique. Pas de Rififi chez les Loulous d'Atlanta!
Les Black Lips veulent rendre hommage à la France et livrent une reprise courte mais convaincante de "Hippie, Hippie, Hourrah" (1968) de Jacques Dutronc ! Quand on vous disait que ces garçons étaient des inconditionnels des années 60 !
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901208500247961600
00h01 : Sur le coup de minuit, Flume joue son hit "Never Be Like You" (avec la délicieuse voix de Kai en featuring) et c'est l'orgasme dans le public. Il enchaîne sur "Smoke & Retribution" avec Vince Staples et Kucka en featuring.
23h45 : Coupes de cheveux rétro, vestes en cuir, punk rock coloré et endiablé, pas de doute, ce sont bien les natifs d'Atlanta (Géorgie, USA) de Black Lips qui viennent de prendre possession de la Scène du Bosquet ! Ian, le guitariste des Black Lips à Jared, le chanteur : "Il commence à faire chaud ici Jared, enlève tes vêtements". Alors Jared tombe la veste, avec énergie, sous les "Wouhou" conquis du public.
Cette mauvaise troupe, cette bande de teigneux, est souvent considérée comme les meneurs du "flower punk", soit la synthèse fleurie et colorée de la musique des 60'es et du hard punk. Le résultat est à vous faire perdre les pétales...
Bière à la main et très très décontractés, Black Lips entament leur concert par quelques notes dissonantes histoire de marquer leur territoire. Ici on fait du rock garage dans la grande tradition de l'énergie et de la déconne ! Et ça marche! On tolère tout des 5 energumenes d’Atlanta, même quand le guitariste s’accorde potards à fonds et même quand il s’aventure à chanter ! Le concert prend un virage radicalement punk et les pogos du public sont arrosés par des jets de bière depuis la scène.
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901202357450661888
23h27 : Souriant, visage juvénile, Flume fait enfin son entrée, seul sur ses machines sous un light show impressionnant et des infrabasses à réveiller les morts. Il entame son show avec un titre très hip hop devant une véritable marée humaine aux anges. "On Top", "Lose It", Flume, juché sur trois cubes de verre qui s'illuminent en rythme, enchaine les nombreux tubes de ses premiers albums, pour la plus grande joie de ses fans.
https://twitter.com/PamelaRougerie/status/901205628168830978
23h20 : le concert de Mø tout juste achevé, la foule de la scene Cascade se précipite vers la Grande Scene où doit arriver dans quelques instants le producteur australien Flume, nouveau prodige de l'électro. Une rose multicolore trône sur une toile sur le devant de la scène. L'esthetique scénique de Flume, tête d'affiche de ce premier jour du festival promet d'être soignée. Mais le DJ se fait attendre sous les sifflets impatients du public.
23h15 : Après une reprise inédite de "Cold Water" en version acoustique, sur laquelle Mø demande au public de chanter avec elle, une explosion de confettis rouge vient achever un show intense, jouissif, sur l'approprié "Final Song". Mø finit son titre en immersion dans la foule. Puis s'en va rapidement en backstage... Un peu trop ? Le public commençait déjà à partir, presque déçu d'une fin si brutale, quand on entend résonner un "Paris !" Les gens accourent. Pour leur plus grand bonheur, la Danoise revient sur scene pour un rappel "cette chanson est dédiée à une de mes fans, qui est ici ce soir". Last but not least : Le hit de l'été 2016 "Lean On" vient conclure le concert, Mø portée par son public, en osmose.
22h38 : Mø a décidé de s'offrir un bain de foule : elle descend de scène, s'approche du public jusqu'à pénétrer la foule pour chanter son morceau au milieu d'un public ravi ! Sur un riff de ses musiciens, Mø se lance dans un "air guitar" endiablé : de la pop au métal, il n'y aurait qu'un pas ? La chanteuse finit à terre, mais ressuscite juste quelques secondes plus tard. Deja debout, le sourire au lèvre, c'est reparti. Infatigable !
21h32 : la chanteuse de 29 ans, surtout connue pour ses collaborations avec Major Lazer (Lean On, Comd Water) prouve toute la puissance de ses titres. https://twitter.com/elisekoutnouyan/status/901180367524302850
https://twitter.com/rossipresse/status/901178623603994624
22h20 : Sur la scene Cascade, la danoise Mø attaque fort ! Manteau beige à moumoute, sa chevelure blonde décolorée et un T-shirt de Blondie, la showgirl commence par son dernier tube en date "Nights With You" qui met le public en feu avant de lancer un "Bonsoir Paris !"
22h16 : C'est le feu sous le chapiteau de la scène ile de France, les lourds beats des prods du jeune Josman ambiancent les festivaliers, prêts à retourner la scène.
https://twitter.com/rossipresse/status/901175972950663169
22h02 : Après plusieurs titres inédits de Franz Ferdinand, on en a compté quatre, sans doute extraits de leur sixième album espéré dans les prochains mois, résonnent enfin les premières notes de "Take me out", leur tube planétaire. Immédiatement reconnues par les fans, qui commençaient presque à s'impatienter d'entendre ce titre. Après toutes ces années, la chanson n'a pas pris une ride. Vous avez dit indémodable?
https://twitter.com/PamelaRougerie/status/901175595928834049
21h58 : Alex Kapranos, le chanteur de Franz Ferdinand demande au public d'acclamer ses musiciens un à un. Envoûtée par le show des écossais, la foule s'exécute sans broncher !
21h57 : C'est bientôt fini du côté d'Hercules & Love Affair, mais les Australiens ont littéralement mis le feu à la scène de l'industrie. Le public est plus chaud que jamais, prêt à affronter les dernière concerts de cette première journée à Rock en Seine.
21h52 : devant Hercules & Love Affair, les gens sont bouillants !
https://twitter.com/rossipresse/status/901167286513541121
À fond qu'on vous dit ! https://twitter.com/rossipresse/status/901169820187725824
21h45 : Allah-Las empêchés de jouer mercredi à Amsterdam suite à une alerte terroriste, semble avoir décidé de la jouer sobre et profil bas. Il faut dire que la haie de photographe venue les accueillir dans le crash est assez inhabituelle pour ce groupe de garage rock californien plutôt confidentiel. Thanks for having us" commence sobrement le chanteur avant d'attaquer un de ses titres au parfum délicieusement rétro.
https://twitter.com/Nijikid/status/901174845123284992
21h38 : le concert de Franz Ferdinand prend une tournure psyché avec les synthés un brin 80's de "Lazy Boy", l'un des derniers titres du groupe.
21h30 : sur la scène de l'Industrie : "Je ne connais que 6 mots en Français, mais ces deux-là peuvent vous parler toute la soirée !" s'amuse le DJ d'Hercules & Love Affair en parlant des deux chanteurs/es. Réponse des intéressés ? "On peut dire des trucs comme 'Voulez-vous coucher avec moi ce soir ?'" Et d'enchaîner avec un morceau plus house que pop, leur voix se faisant plus sensuelles, pour rester dans le thème.
https://twitter.com/RossiPresse/status/901164292174696449
21h15 : Le chanteur emblématique du groupe, Alex Kapranos, a bossé son français, impeccable. Il attise la ferveur de la foule à grands coups de "Encore, encore!", "Plus fort, Rock en Seine !", "les mains en l'air tout le monde".
Sobre et efficace, Franz Ferdinand assure un show bien rodé, sans fioritures, dans lequel la voix d'Alex Kapranos s'affirme avec élégance, soulignée par des riffs enivrants et entraînants. Le public se régale et reprend en chœur les paroles de "Do you want me" : "lucky, lucky, you're so lucky, lucky". Ici, on s'estime chanceux d'assister à ces minutes de pur bonheur.
https://www.instagram.com/p/BYOwC3Lg87m/
21h10 : Il n'y a pas que Franz Ferdinand à cette heure-ci. Les timbrés d'Hercules & Love Affair ont commencé à faire résonner leur pop-électro psychédélique sur la scène de l'Industrie. Avec des danseurs en guest pour assurer le show visuel. Déjà déchaînés alors que ça vient à peine de commencer !
https://twitter.com/rossipresse/status/901161980676984833
Les Australiens sont à fond sur la scène de l'industrie ! Le son est à bloc, les lumières hypnotiques, les chanteurs aériens ... Hercules & Love Affair donne tout pour offrir aux festivaliers un show énergique, parfait pour réveiller tout le monde et les garder motivés jusqu'à la fin de cette première journée à Rock en Seine ! Les tympans en prennent plein la vue
https://twitter.com/rossipresse/status/901164292174696449
21h01 : Franz Ferdinand n'est pas encore sur scène qu'il est accueilli par des hurlements de joie. L'excitation est palpable. Les Écossais sont très attendus, pour leur troisième venue à Rock en Seine. Et la pelouse qui fait face à la Grande Scène est (enfin) pleine à craquer.
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901157998491561985
Pour combler leur public, les natifs de Glasgow choisissent un de leurs plus célèbres tubes, "No you Girl". Le résultat est sans appel : les festivaliers sont conquis.
Revoir le concert de Franz Ferdinand à Rock en Seine en intégralité:
Franz Ferdinand au festival Rock En Seine 2017
20h20 : À voir les mines réjouies des premiers rangs, The Jesus and Mary Chain étaient attendus depuis longtemps par certains fans. Et les sourires dans le publics contrastent de manière très franche avec les visages toujours aussi sombres des frères Reid, pas vraiment connus pour leur joie de vivre. Entamé de manière très classique avec “Amputation”, le groupe enchaîne des titres de ses différents et mythiques albums, jusqu'au dernier, l’inespéré “Damage and joy”, publié après près de 20 ans de silence discographique.
L’occasion aussi de faire la connaissance de la soeur cadette, Linda Fox. La nuit tombe et Jim Reid entonne “Just Like Honey”, le tout premier titre du premier album en 1985 qui a connu une seconde gloire en accompagnant la scène finale du film Lost in translation de Sofia Coppola. Ovation du public, qui était resté un peu timide jusqu'à présent, et qui commence à quitter les lieux visiblement attiré par les lumieres de Franz Ferdinand du côté de la Grande scène tandis que le concert se termine sous un déluge de guitare saturée.
19h50 : Le public est plus jeune devant la scène du Bosquet pour le groupe d'indie rock americain Grouplove. Normal, la formation est connue pour plaire à un public plus adolescent. La chanteuse Hannah Hooper lance un "ça va ?" dans un français parfait. Sa longue tunique de hippie contraste avec l'énergie brute des premiers riffs de guitare. Mais surprise, dès le second titre, la tunique s'envole pour dévoiler une surprenante combinaison en dentelle très ajustée. Avec Grouplove, tout est rose, tout est en couleurs.
"Ah-ah-ah, oh-oh-oh", dès le troisième titre, Grouplove lance ses sons faciles à chanter en liesse. Dans la foule, on hoche gentiment la tête.
19h40 : Grosse déception dans les rangs des festivaliers. At The Drive-In met les voiles alors que le concert ne devait se terminer qu'à 20h. Pour un groupe qui, après 15 ans de pause, a tenu à jouer les prolongations, c'est assez surprenant d'abandonner la partie avant le coup de sifflet final. C'est la douche froide pour le public qui commençait à vraiment prendre son pied grâce à ces riffs endiablés. Dommage.
19h30 : Comme à son habitude, le chanteur de At the Drive In Cedric Bixler-Zavala malmène le matériel. Dans son agitation épileptique, il n'hésite pas à sauter sur les enceintes, manier le pied de son micro comme une épée qu'il abat sur le sol comme pour invoquer un dieu guerrier, et même .... Monter littéralement SUR la batterie de Tony Hajjar, qui n'a pas l'air plus choqué que ça.
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901132151114125312
Il faut dire que le hard rock bien énervé d'At The Drive est particulièrement propice à ce genre de pétages de plomb cathartiques. Les guitares déchaînent des riffs destructeurs.
Les titres s'enchaînent avec une brutalité toujours aussi assumée. On reconnait des chansons du nouvel album " in•ter a•li•a " comme "Governed by Contagions" mais aussi des tubes qui ont fait la gloire du groupe il y a 17 ans grâce à l'opus devenu mythique "Relationship of Command", comme "One Armed Scissor"
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901139640937263104
19h10 : Dès les premières notes, FKJ donne le ton. Il est seul sur scène mais on pourrait croire qu'un groupe l'accompagne. Il enchaine entre saxo, claviers et guitare, et se paye même le luxe de poser sa voix. Impressionnant.
https://twitter.com/RossiPresse/status/901133397044736000
Les percussions et basses entraînent tranquillement les festivaliers, mais sans prévenir, Vincent Fenton alias FKJ (French Kiwi Juice) lâche d'un coup sa guitare, se pose en deux secondes sur son piano, et envoie un solo sans pression. Les doigts virevoltent sur le clavier, un dernier accord et il se remet à la basse, le tout en chantant. Pas de répit.
19h00 : Le groupe américain de post-punk At The Drive-In soigne son entrée sur scène avec une ambiance un brin dramatique, voire angoissante et un assaut sonore phénoménal. Les musiciens prennent progressivement possession de la scène. Puis on voit enfin apparaître la célèbre coupe afro du chanteur du groupe, Cedric, qui s'agite dans tous les sens, comme possédé par la musique, complètement déjantée.
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901135572865081344
18h20 : Séquence nostalgie pour les amoureux du rap à l'ancienne avec The Parcyde Live Band. Du flamboyant groupe californien d'origine, formé en 1989, qui mêlait textes innocents et sensibles à des boucles voluptueuses, signées notamment du cultissime producteur disparu J Dilla, il ne reste que deux membres sur quatre : Booty Brown et Imani (exit les craquants Fat Lip et SlimKid3). Mais le groupe assure toujours sur scène et fait onduler la foule de la scène Cascade avec ses hits inusables "Runnin" et "Passin' Me By". Dans ce show hip hop festif et bourré de références, le public est sans cesse mis à contribution et en redemande en se balançant énergiquement ! Un flow de musique chaude et positive porté par un batteur tout en souplesse et un superbe son d’orgue Hammond.
https://twitter.com/OlivierFlandin/status/901121727043915777
18h05 : Les New-yorkais de Beach Fossils amorcent leur set tranquillement. Look normcore, air nonchalant, le chanteur Dustin Payseur alterne les titres sombres post-punk de leurs premiers albums avec des titres plus lumineux de leur dernier opus "Somersaut", sorti en juin. L'ambiance se réchauffe avec "This Year". "On passe un p*** de bon moment avec vous en ce moment !" lance Dustin Payseur.
https://twitter.com/EliseKoutnouyan/status/901115754342494208
18h00 : Référence à la météo capricieuse du jour, la chanteuse des Pretty Reckless, dont le concert touche à sa fin, annonce : "la prochaine chanson semble appropriée car après tout, nous sommes tous pris dans la tempête" avant de lancer "Living in a Storm", plus survoltée que jamais. Mais au delà du rock dérangé et dérangeant, The Pretty Reckless sait aussi la jouer un brin plus mélancolique, de quoi surprendre les fans, comme sur "What you selling for". Une ambiance déjantée qui promet pour la suite de la programmation hard rock du festival !
17h55 : Tout le monde connaît les paroles des rappeurs Caballero & JeanJass, que ce soit "Merci beaucoup" ou "On est serré dans une caisse".. "Les amis, on m'a toujours dit que Paris vous êtes des zinzins" mais sur "Mets du respect sur mon nom", le DJ stoppe la musique et Caba et JJ alpaguent le public, visiblement pas encore satisfaits de l'ambiance : "On arrive en retard, on va jouer moins longtemps alors là c'est le dernier son et personne suit ?" Et de chauffer encore plus le public déjà survolté en leur faisant répéter "C'est pas fini !"
17h25 : Après la tempête de Cabbage, la douceur de Julien Barbagallo envahit la scène voisine de l’industrue. Grand sourire aux lèvres, le batteur de Tame Impala salue le soleil “mais avec la pluie on aurait pu se faire un petit Woodstock !”.
17:20 : C'est une histoire belge ou bien ? Les rappeurs Caballero et JeanJass débarquent enfin sur la scène Firestone après une grosse galère de transports. Ils arrivent avec 1h de retard mais chauffent tout le monde dès le début : "Enculé de camionneur qui tombe en panne ! On espère que vous êtes chauds, on n'est pas venu pour rien !" T-shirts, casquette et lunettes noires, les Belges lancent le concert en n'omettant pas de remercier le public de sa patience.
17h10 : Hourah ! Le soleil revient timidement sur la pelouse de Saint- Cloud ! C'est le moment de customiser son T-Shirt.
https://twitter.com/EliseKoutnouyan/status/901100737727537152
16:55 : Il faut croire que la météo de cette fin août est sensible au post punk. Plus le chanteur de Cabbage enrage, plus le soleil s'impose dans le ciel du Parc de Saint-Cloud ! “Bonjour Paris, on vient de Manchester ! “. Une ville qui inspire le respect quand on fait du rock : Buzzcocks, New Order, Oasis...Le chanteur, clope au bec dans un grand imper bleu, dégage un efficace mélange d'énergie et de nonchalance. La température monte, le manteau tombe, le chanteur échange son micro contre la Telecaster du guitariste et les titres s'enchaînent à 100 à l'heure pour notre très grand plaisir !
Revoir le Live de Cabbage à Rock en Seine
Cabbage au festival Rock En Seine 2017
16:30: le Bruxellois Témé Tan a permuté au pied levé avec ses potes Caballero et JeanJass, bloqués dans les transports et qui joueront sur la scène Firestone à 17h. Il s'excuserait presque, "honoré de remplacer Caba & Jean" sur la plus grosse scène Bosquet. Mais rapidement, Témé Tan, sourire aux lèvres, prend possession de la scène, seul, micro au poing. En quelques morceaux, le public se décoince, ça bouge du bassin sur le groove afro-pop de Tanguy Haesevoets (de son vrai nom).
16h20 : Les Nantais d'Inüit étrennent la scène de l'Industrie, alors que résonnent quelques centaines de mètres plus loin les percussions de Franck Carter & The Rattlesnakes.
Revoir le Live de Inuït à Rock en Seine
Inüit au festival Rock En Seine 2017
16:00 : Sur la scène de l'Industrie, les Nantais de Inuït remercient le public d'avoir "fait partir la pluie".
15:53 : "la prochaine chanson est pour ces gros lâches de terroristes" balance Frank Carter avant d'entamer "Paradise", un titre de hardcore furibard. Le rocker aux cheveux roses dédie sa dernière chanson, "I Hate You" à "cette personne qu'on connait tous, et qui est un vrai connard." Le message est clair. "Mais rappelez vous que, vous aussi, vous êtes cette personne aux yeux de quelqu'un d'autre."
15:32 : introduit par des sirènes assourdissantes, Frank Carter & The Rattle Snakes, lance cette édition 2017 avec un vrai coup de pied aux fesses rock and roll sous un crachin fin qui n'a pas dissuadé la foule, déjà bien dense devant la Grande Scène.
"Are you ready Paris ?" Pantalon moulant à motif léopard, lunettes de soleil malgré le ciel gris, cheveux à teinture rose, le leader de Frank Carter annonce un style scénique bien barré. Barré mais pas impoli. Il tient à faire connaissance avec les festivaliers avec un petit bain de foule. "Je veux marcher un petit peu", fait-il en se tenant debout, porté par les festivaliers à bout de bras. Il finit la tête a l'envers avant son retour sur scène. "Maintenant qu'on a fait connaissance, on peut vraiment commencer ce festival ! Maintenant qu'on est meilleurs potes, faisons un gros circle pit au milieu de la foule" Dociles, les festivaliers s'exécutent et courent à fond sur les guitares.
https://twitter.com/PamelaRougerie/status/901079562410438660
Suivez le Live de Frank Carter & The Rattlesnakes en direct :
Frank Carter & The Rattlesnakes à Rock En Seine 2017
15h20 : Malgré la pluie, le public se presse déjà devant la Grande Scène du festival, à quelques minutes du coup d'envoi de Rock en Seine 2017. Pour ouvrir le bal, honneur aux déflagrations punk sévèrement tatouées de l'Anglais Frank Carter & The Rattlesnakes.
15:04 : Manifestement, les prières annuelles à Sainte Monique du directeur de Rock en Seine François Missionnier pour éviter la pluie n'ont pas été exaucées cette année. Il pleut sur Paris depuis la fin de matinée et même si la météo prévoit une légère amélioration dans le courant de l'après-midi, les bottes sont de sortie, ainsi que les capuches. Ce qui n'empêche en rien la classe, à l'anglaise.
https://twitter.com/OlivierFlandin/status/901066288734371842
Très attendus aujourd'hui sur la Grande Scène : la pop élégante des Ecossais de Franz Ferdinand (21h), le nouveau prodige australien de l'électro Flume (23h15) ainsi que les revenants du punk hardcore américain At The Drive-In (19h).
Impossible de louper également les revenants du rock "shoegaze" anglais de The Jesus & Mary Chain (20h sur la Scène Cascade) et, pour les amateurs de rap à l'ancienne, The Pharcyde Live Band (19h scène Cascade).
Avant l'enchaînement idéal de rock teigneux des Allah-Lahs (21h45), empêchés de concert à Rotterdam mercredi soir, et des Black Lips (23h30) sur la scène du Bosquet, on pourra découvrir la bonne humeur malicieuse des rappeurs belges Caballero et Jeanjass (attention le lieu et l'horaire ont changé : désormais à 17h00 sur la Scène du Firestone) à moins d'aller rêver sur les boucles hypnotiques du live de FKJ (18h55 Scène de l'Industrie).
Vous ne pouvez venir à Rock en Seine ? Suivez le festival de chez vous avec notre minute à minute sur cette page et les nombreux concerts Live en direct. Au menu aujourd'hui:
Frank Carter and The Rattlesnakes : 15h30-16h15
https://twitter.com/PamelaRougerie/status/901217857685647360
Mais ce n'est pas fini : comme lors de son concert au Zénith de Paris en Novembre 2016, Flume se permet un petit retour discret pour jouer le planant "Tiny Cities" en featuring avec Beck, puis s'éclipse, comme si de rien n'était. Modeste. (lire notre compte-rendu complet du concert)
00h10: En grande forme, Black Lips enchaînent leurs hymnes punks aux accents sixties tout en se moquant de l’impressionnant dispositif de sécurité aux abords du festival “ Vous êtes vraiment en sécurité ici" ! Polyvalents. Ils savent tout faire ces Black Lips. Musiciens... et imitateurs. Ian, le guitariste, vient de nous glisser, ni vu, ni connu, 15 secondes d'une interprétation personnelle de Donald Duck. Mais Jared lui rappelle qu'ils sont quand même là pour la musique. Pas de Rififi chez les Loulous d'Atlanta!
Les Black Lips veulent rendre hommage à la France et livrent une reprise courte mais convaincante de "Hippie, Hippie, Hourrah" (1968) de Jacques Dutronc ! Quand on vous disait que ces garçons étaient des inconditionnels des années 60 !
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901208500247961600
00h01 : Sur le coup de minuit, Flume joue son hit "Never Be Like You" (avec la délicieuse voix de Kai en featuring) et c'est l'orgasme dans le public. Il enchaîne sur "Smoke & Retribution" avec Vince Staples et Kucka en featuring.
23h45 : Coupes de cheveux rétro, vestes en cuir, punk rock coloré et endiablé, pas de doute, ce sont bien les natifs d'Atlanta (Géorgie, USA) de Black Lips qui viennent de prendre possession de la Scène du Bosquet ! Ian, le guitariste des Black Lips à Jared, le chanteur : "Il commence à faire chaud ici Jared, enlève tes vêtements". Alors Jared tombe la veste, avec énergie, sous les "Wouhou" conquis du public.
Cette mauvaise troupe, cette bande de teigneux, est souvent considérée comme les meneurs du "flower punk", soit la synthèse fleurie et colorée de la musique des 60'es et du hard punk. Le résultat est à vous faire perdre les pétales...
Bière à la main et très très décontractés, Black Lips entament leur concert par quelques notes dissonantes histoire de marquer leur territoire. Ici on fait du rock garage dans la grande tradition de l'énergie et de la déconne ! Et ça marche! On tolère tout des 5 energumenes d’Atlanta, même quand le guitariste s’accorde potards à fonds et même quand il s’aventure à chanter ! Le concert prend un virage radicalement punk et les pogos du public sont arrosés par des jets de bière depuis la scène.
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901202357450661888
23h27 : Souriant, visage juvénile, Flume fait enfin son entrée, seul sur ses machines sous un light show impressionnant et des infrabasses à réveiller les morts. Il entame son show avec un titre très hip hop devant une véritable marée humaine aux anges. "On Top", "Lose It", Flume, juché sur trois cubes de verre qui s'illuminent en rythme, enchaine les nombreux tubes de ses premiers albums, pour la plus grande joie de ses fans.
https://twitter.com/PamelaRougerie/status/901205628168830978
23h20 : le concert de Mø tout juste achevé, la foule de la scene Cascade se précipite vers la Grande Scene où doit arriver dans quelques instants le producteur australien Flume, nouveau prodige de l'électro. Une rose multicolore trône sur une toile sur le devant de la scène. L'esthetique scénique de Flume, tête d'affiche de ce premier jour du festival promet d'être soignée. Mais le DJ se fait attendre sous les sifflets impatients du public.
23h15 : Après une reprise inédite de "Cold Water" en version acoustique, sur laquelle Mø demande au public de chanter avec elle, une explosion de confettis rouge vient achever un show intense, jouissif, sur l'approprié "Final Song". Mø finit son titre en immersion dans la foule. Puis s'en va rapidement en backstage... Un peu trop ? Le public commençait déjà à partir, presque déçu d'une fin si brutale, quand on entend résonner un "Paris !" Les gens accourent. Pour leur plus grand bonheur, la Danoise revient sur scene pour un rappel "cette chanson est dédiée à une de mes fans, qui est ici ce soir". Last but not least : Le hit de l'été 2016 "Lean On" vient conclure le concert, Mø portée par son public, en osmose.
https://twitter.com/elisekoutnouyan/status/901190600090898433
22h38 : Mø a décidé de s'offrir un bain de foule : elle descend de scène, s'approche du public jusqu'à pénétrer la foule pour chanter son morceau au milieu d'un public ravi ! Sur un riff de ses musiciens, Mø se lance dans un "air guitar" endiablé : de la pop au métal, il n'y aurait qu'un pas ? La chanteuse finit à terre, mais ressuscite juste quelques secondes plus tard. Deja debout, le sourire au lèvre, c'est reparti. Infatigable !
21h32 : la chanteuse de 29 ans, surtout connue pour ses collaborations avec Major Lazer (Lean On, Comd Water) prouve toute la puissance de ses titres. https://twitter.com/elisekoutnouyan/status/901180367524302850
Bête de scene, Mø s'accroupit, sautille, court, balaye de gauche à droite l'assemblée. On est captivé.
22h30 : Ambiance au stand Bonobo jeans ! https://twitter.com/rossipresse/status/901181801984602112
22h27 : Quand Josman attaque "Dans le vide", si le son n'était pas à bloc, on entendrait presque le plancher craquer sous les sauts des fans. 22h30 : Ambiance au stand Bonobo jeans ! https://twitter.com/rossipresse/status/901181801984602112
https://twitter.com/rossipresse/status/901178623603994624
22h20 : Sur la scene Cascade, la danoise Mø attaque fort ! Manteau beige à moumoute, sa chevelure blonde décolorée et un T-shirt de Blondie, la showgirl commence par son dernier tube en date "Nights With You" qui met le public en feu avant de lancer un "Bonsoir Paris !"
22h16 : C'est le feu sous le chapiteau de la scène ile de France, les lourds beats des prods du jeune Josman ambiancent les festivaliers, prêts à retourner la scène.
https://twitter.com/rossipresse/status/901175972950663169
22h02 : Après plusieurs titres inédits de Franz Ferdinand, on en a compté quatre, sans doute extraits de leur sixième album espéré dans les prochains mois, résonnent enfin les premières notes de "Take me out", leur tube planétaire. Immédiatement reconnues par les fans, qui commençaient presque à s'impatienter d'entendre ce titre. Après toutes ces années, la chanson n'a pas pris une ride. Vous avez dit indémodable?
https://twitter.com/PamelaRougerie/status/901175595928834049
21h58 : Alex Kapranos, le chanteur de Franz Ferdinand demande au public d'acclamer ses musiciens un à un. Envoûtée par le show des écossais, la foule s'exécute sans broncher !
21h57 : C'est bientôt fini du côté d'Hercules & Love Affair, mais les Australiens ont littéralement mis le feu à la scène de l'industrie. Le public est plus chaud que jamais, prêt à affronter les dernière concerts de cette première journée à Rock en Seine.
21h52 : devant Hercules & Love Affair, les gens sont bouillants !
https://twitter.com/rossipresse/status/901167286513541121
À fond qu'on vous dit ! https://twitter.com/rossipresse/status/901169820187725824
21h45 : Allah-Las empêchés de jouer mercredi à Amsterdam suite à une alerte terroriste, semble avoir décidé de la jouer sobre et profil bas. Il faut dire que la haie de photographe venue les accueillir dans le crash est assez inhabituelle pour ce groupe de garage rock californien plutôt confidentiel. Thanks for having us" commence sobrement le chanteur avant d'attaquer un de ses titres au parfum délicieusement rétro.
https://twitter.com/Nijikid/status/901174845123284992
21h38 : le concert de Franz Ferdinand prend une tournure psyché avec les synthés un brin 80's de "Lazy Boy", l'un des derniers titres du groupe.
21h30 : sur la scène de l'Industrie : "Je ne connais que 6 mots en Français, mais ces deux-là peuvent vous parler toute la soirée !" s'amuse le DJ d'Hercules & Love Affair en parlant des deux chanteurs/es. Réponse des intéressés ? "On peut dire des trucs comme 'Voulez-vous coucher avec moi ce soir ?'" Et d'enchaîner avec un morceau plus house que pop, leur voix se faisant plus sensuelles, pour rester dans le thème.
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21h15 : Le chanteur emblématique du groupe, Alex Kapranos, a bossé son français, impeccable. Il attise la ferveur de la foule à grands coups de "Encore, encore!", "Plus fort, Rock en Seine !", "les mains en l'air tout le monde".
Sobre et efficace, Franz Ferdinand assure un show bien rodé, sans fioritures, dans lequel la voix d'Alex Kapranos s'affirme avec élégance, soulignée par des riffs enivrants et entraînants. Le public se régale et reprend en chœur les paroles de "Do you want me" : "lucky, lucky, you're so lucky, lucky". Ici, on s'estime chanceux d'assister à ces minutes de pur bonheur.
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21h10 : Il n'y a pas que Franz Ferdinand à cette heure-ci. Les timbrés d'Hercules & Love Affair ont commencé à faire résonner leur pop-électro psychédélique sur la scène de l'Industrie. Avec des danseurs en guest pour assurer le show visuel. Déjà déchaînés alors que ça vient à peine de commencer !
https://twitter.com/rossipresse/status/901161980676984833
Les Australiens sont à fond sur la scène de l'industrie ! Le son est à bloc, les lumières hypnotiques, les chanteurs aériens ... Hercules & Love Affair donne tout pour offrir aux festivaliers un show énergique, parfait pour réveiller tout le monde et les garder motivés jusqu'à la fin de cette première journée à Rock en Seine ! Les tympans en prennent plein la vue
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21h01 : Franz Ferdinand n'est pas encore sur scène qu'il est accueilli par des hurlements de joie. L'excitation est palpable. Les Écossais sont très attendus, pour leur troisième venue à Rock en Seine. Et la pelouse qui fait face à la Grande Scène est (enfin) pleine à craquer.
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901157998491561985
Pour combler leur public, les natifs de Glasgow choisissent un de leurs plus célèbres tubes, "No you Girl". Le résultat est sans appel : les festivaliers sont conquis.
Revoir le concert de Franz Ferdinand à Rock en Seine en intégralité:
Franz Ferdinand au festival Rock En Seine 2017
20h20 : À voir les mines réjouies des premiers rangs, The Jesus and Mary Chain étaient attendus depuis longtemps par certains fans. Et les sourires dans le publics contrastent de manière très franche avec les visages toujours aussi sombres des frères Reid, pas vraiment connus pour leur joie de vivre. Entamé de manière très classique avec “Amputation”, le groupe enchaîne des titres de ses différents et mythiques albums, jusqu'au dernier, l’inespéré “Damage and joy”, publié après près de 20 ans de silence discographique.
L’occasion aussi de faire la connaissance de la soeur cadette, Linda Fox. La nuit tombe et Jim Reid entonne “Just Like Honey”, le tout premier titre du premier album en 1985 qui a connu une seconde gloire en accompagnant la scène finale du film Lost in translation de Sofia Coppola. Ovation du public, qui était resté un peu timide jusqu'à présent, et qui commence à quitter les lieux visiblement attiré par les lumieres de Franz Ferdinand du côté de la Grande scène tandis que le concert se termine sous un déluge de guitare saturée.
19h50 : Le public est plus jeune devant la scène du Bosquet pour le groupe d'indie rock americain Grouplove. Normal, la formation est connue pour plaire à un public plus adolescent. La chanteuse Hannah Hooper lance un "ça va ?" dans un français parfait. Sa longue tunique de hippie contraste avec l'énergie brute des premiers riffs de guitare. Mais surprise, dès le second titre, la tunique s'envole pour dévoiler une surprenante combinaison en dentelle très ajustée. Avec Grouplove, tout est rose, tout est en couleurs.
"Ah-ah-ah, oh-oh-oh", dès le troisième titre, Grouplove lance ses sons faciles à chanter en liesse. Dans la foule, on hoche gentiment la tête.
Pour Grouplove, ce n'est pas une premiere. Le groupe avait deja foulé la scene il y a 6 ans, quand il etait connu pour la pop fraiche et enfantine de son tube Tongue Tied. Aux deux tiers du concert, le groupe prend un virage nettement plus brutal avec la chanteuse dont la voix virerait presque vers le hard rock. Les lumieres jaillissent de tous les côtés, de quoi effrayer les plus epilpetiques de la foule.
Petite pause. Hannah devient philosophe : "En tournee, je me suis rendue compte que, quand quelque chose n'allait pas dans ma vie, les choses n'allaient pas non plus dans la vie des autres. Dans ce cas, on partage des choses. Et c'est ca qui est beau dans la vie, de partager." Alors, Welcome to your life, all!", fait-elle pour introduire le prochain titre.
https://twitter.com/PamelaRougerie/status/901149343654322178
C'est bientôt la fin. On passe à des melodies plus douces, avec, d'abord, la ballade poprock "Ways to go". "Ramenez-nous ici en France !", supplient les deux chanteurs avant d'enchainer sur "Colors" en guise de clou du spectacle.
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C'est bientôt la fin. On passe à des melodies plus douces, avec, d'abord, la ballade poprock "Ways to go". "Ramenez-nous ici en France !", supplient les deux chanteurs avant d'enchainer sur "Colors" en guise de clou du spectacle.
19h40 : Grosse déception dans les rangs des festivaliers. At The Drive-In met les voiles alors que le concert ne devait se terminer qu'à 20h. Pour un groupe qui, après 15 ans de pause, a tenu à jouer les prolongations, c'est assez surprenant d'abandonner la partie avant le coup de sifflet final. C'est la douche froide pour le public qui commençait à vraiment prendre son pied grâce à ces riffs endiablés. Dommage.
19h30 : Comme à son habitude, le chanteur de At the Drive In Cedric Bixler-Zavala malmène le matériel. Dans son agitation épileptique, il n'hésite pas à sauter sur les enceintes, manier le pied de son micro comme une épée qu'il abat sur le sol comme pour invoquer un dieu guerrier, et même .... Monter littéralement SUR la batterie de Tony Hajjar, qui n'a pas l'air plus choqué que ça.
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901132151114125312
Il faut dire que le hard rock bien énervé d'At The Drive est particulièrement propice à ce genre de pétages de plomb cathartiques. Les guitares déchaînent des riffs destructeurs.
Les titres s'enchaînent avec une brutalité toujours aussi assumée. On reconnait des chansons du nouvel album " in•ter a•li•a " comme "Governed by Contagions" mais aussi des tubes qui ont fait la gloire du groupe il y a 17 ans grâce à l'opus devenu mythique "Relationship of Command", comme "One Armed Scissor"
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901139640937263104
19h10 : Dès les premières notes, FKJ donne le ton. Il est seul sur scène mais on pourrait croire qu'un groupe l'accompagne. Il enchaine entre saxo, claviers et guitare, et se paye même le luxe de poser sa voix. Impressionnant.
https://twitter.com/RossiPresse/status/901133397044736000
Les percussions et basses entraînent tranquillement les festivaliers, mais sans prévenir, Vincent Fenton alias FKJ (French Kiwi Juice) lâche d'un coup sa guitare, se pose en deux secondes sur son piano, et envoie un solo sans pression. Les doigts virevoltent sur le clavier, un dernier accord et il se remet à la basse, le tout en chantant. Pas de répit.
On approche de la fin, mais l'ambiance est toujours là. Cette fois-ci, FKJ se pose au piano et nous gratifie d'un long solo relaxant, suivi par quelques accords sautillants qui surprennent le public. Encore quelques notes, et ça y est, le public dit au revoir à French Kiwi Juice, quittant la scène en annonçant quand même une prochaine date à Paris, avant la fin de l'année.
https://twitter.com/rossipresse/status/901143024935284737
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19h00 : Le groupe américain de post-punk At The Drive-In soigne son entrée sur scène avec une ambiance un brin dramatique, voire angoissante et un assaut sonore phénoménal. Les musiciens prennent progressivement possession de la scène. Puis on voit enfin apparaître la célèbre coupe afro du chanteur du groupe, Cedric, qui s'agite dans tous les sens, comme possédé par la musique, complètement déjantée.
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901135572865081344
18h20 : Séquence nostalgie pour les amoureux du rap à l'ancienne avec The Parcyde Live Band. Du flamboyant groupe californien d'origine, formé en 1989, qui mêlait textes innocents et sensibles à des boucles voluptueuses, signées notamment du cultissime producteur disparu J Dilla, il ne reste que deux membres sur quatre : Booty Brown et Imani (exit les craquants Fat Lip et SlimKid3). Mais le groupe assure toujours sur scène et fait onduler la foule de la scène Cascade avec ses hits inusables "Runnin" et "Passin' Me By". Dans ce show hip hop festif et bourré de références, le public est sans cesse mis à contribution et en redemande en se balançant énergiquement ! Un flow de musique chaude et positive porté par un batteur tout en souplesse et un superbe son d’orgue Hammond.
https://twitter.com/OlivierFlandin/status/901121727043915777
18h05 : Les New-yorkais de Beach Fossils amorcent leur set tranquillement. Look normcore, air nonchalant, le chanteur Dustin Payseur alterne les titres sombres post-punk de leurs premiers albums avec des titres plus lumineux de leur dernier opus "Somersaut", sorti en juin. L'ambiance se réchauffe avec "This Year". "On passe un p*** de bon moment avec vous en ce moment !" lance Dustin Payseur.
https://twitter.com/EliseKoutnouyan/status/901115754342494208
"Mettez du beurre de cacahuète sur votre visage avant de dormir ! Je vous aime !" C'est sur ces paroles plutot WTF que s'achève le concert des Beach Fossils. Le public était au rendez vous pour le Rock pour ce rock planant et langoureux. Sans cesse jouant sur les ruptures de rythmes, les New Yorkais ont évolué entre balades amoureuses, mélodies hommages à la pop anglaise des sixties et sons plus rock, où le freestyle des trois guitares ont réveillé un public globalement plutôt tranquille.
Une chose est sûre, les Beach Fossils n'oublieront pas leur public parisien : "de notre tournée européenne, c'est vous qui avez la plus folle énergie !" Amour et tendresse ont régné en maître au Bosquet.
18h00 : Référence à la météo capricieuse du jour, la chanteuse des Pretty Reckless, dont le concert touche à sa fin, annonce : "la prochaine chanson semble appropriée car après tout, nous sommes tous pris dans la tempête" avant de lancer "Living in a Storm", plus survoltée que jamais. Mais au delà du rock dérangé et dérangeant, The Pretty Reckless sait aussi la jouer un brin plus mélancolique, de quoi surprendre les fans, comme sur "What you selling for". Une ambiance déjantée qui promet pour la suite de la programmation hard rock du festival !
Pressés par le temps, ils terminent sur ce son, en remerciant le public "Super chaud putain !" Mais avant de partir, ils invitent le public à poser pour la photo de fin de concert. Ils ne regretteront pas d'avoir attendus sous le soleil.
https://twitter.com/rossipresse/status/90110973737013248117h25 : Après la tempête de Cabbage, la douceur de Julien Barbagallo envahit la scène voisine de l’industrue. Grand sourire aux lèvres, le batteur de Tame Impala salue le soleil “mais avec la pluie on aurait pu se faire un petit Woodstock !”.
17:20 : C'est une histoire belge ou bien ? Les rappeurs Caballero et JeanJass débarquent enfin sur la scène Firestone après une grosse galère de transports. Ils arrivent avec 1h de retard mais chauffent tout le monde dès le début : "Enculé de camionneur qui tombe en panne ! On espère que vous êtes chauds, on n'est pas venu pour rien !" T-shirts, casquette et lunettes noires, les Belges lancent le concert en n'omettant pas de remercier le public de sa patience.
https://twitter.com/RossiPresse/status/901101991501463556
Après une heure à les attendre sous le soleil, au milieu des effluves de bière, de fumée de cigarette et de relents de skunk, le public est bouillant et réagit très bien aux injonctions des rappeurs fous de Belgique, qui leur demandent de sauter toujours plus haut. "C'est lourd, on a commencé violemment et vous avez suivi ça fait plaisir ! On nous avait dit que Paris était chaud, et c'est encore mieux que ça !"
Après une heure à les attendre sous le soleil, au milieu des effluves de bière, de fumée de cigarette et de relents de skunk, le public est bouillant et réagit très bien aux injonctions des rappeurs fous de Belgique, qui leur demandent de sauter toujours plus haut. "C'est lourd, on a commencé violemment et vous avez suivi ça fait plaisir ! On nous avait dit que Paris était chaud, et c'est encore mieux que ça !"
Ils enchaînent en remerciant le public avec leur morceau "Merci beaucoup", où tout le monde saute, jusqu'à ce que Caba et JeanJass demandent au public de se baisser. Et de remonter brutalement au son des beats du DJ qui envoie des basses lourdes.
https://twitter.com/RossiPresse/status/901106648797806594
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17h15 : Les douze coups de minuit version AC/DC, et des gémissements explicites en guise d'annonce. Pas de doute, c'est bien The Pretty Reckless. Et cette fois la pluie n'aura pas raison de leur show, comme contrairement au concert annulé au Lollapalooza de Chicago, début août. Le groupe a donc de l'énergie à revendre.
Et de l'énergie, la sulfureuse chanteuse du groupe Taylor Momsen, alias Jenny dans la série "Gossip Girl", en a pas mal en stock. Belle crinière blonde qu'elle agite frénétiquement. Manteau trois quart, robe avec un motif poignard en argent, bottes montantes. Toute de noir vêtue, la belle a un look qui lui donne un côté chasseuse de vampire entre Underworld et Van Helsing.
Et de l'énergie, la sulfureuse chanteuse du groupe Taylor Momsen, alias Jenny dans la série "Gossip Girl", en a pas mal en stock. Belle crinière blonde qu'elle agite frénétiquement. Manteau trois quart, robe avec un motif poignard en argent, bottes montantes. Toute de noir vêtue, la belle a un look qui lui donne un côté chasseuse de vampire entre Underworld et Van Helsing.
Dès l'ouverture sa voix, grave et rugueuse, met tout le monde d'accord. La reconversion de l'actrice et mannequin n'a absolument rien d'une lubie passagère. The Pretty Reckless offre un hard rock déchaîné, presque démoniaque ! Pour le plus grand bonheur des fans.
https://twitter.com/WeberMedhi/status/901108789511901186
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17h10 : Hourah ! Le soleil revient timidement sur la pelouse de Saint- Cloud ! C'est le moment de customiser son T-Shirt.
https://twitter.com/EliseKoutnouyan/status/901100737727537152
16:55 : Il faut croire que la météo de cette fin août est sensible au post punk. Plus le chanteur de Cabbage enrage, plus le soleil s'impose dans le ciel du Parc de Saint-Cloud ! “Bonjour Paris, on vient de Manchester ! “. Une ville qui inspire le respect quand on fait du rock : Buzzcocks, New Order, Oasis...Le chanteur, clope au bec dans un grand imper bleu, dégage un efficace mélange d'énergie et de nonchalance. La température monte, le manteau tombe, le chanteur échange son micro contre la Telecaster du guitariste et les titres s'enchaînent à 100 à l'heure pour notre très grand plaisir !
Revoir le Live de Cabbage à Rock en Seine
Cabbage au festival Rock En Seine 2017
16:30: le Bruxellois Témé Tan a permuté au pied levé avec ses potes Caballero et JeanJass, bloqués dans les transports et qui joueront sur la scène Firestone à 17h. Il s'excuserait presque, "honoré de remplacer Caba & Jean" sur la plus grosse scène Bosquet. Mais rapidement, Témé Tan, sourire aux lèvres, prend possession de la scène, seul, micro au poing. En quelques morceaux, le public se décoince, ça bouge du bassin sur le groove afro-pop de Tanguy Haesevoets (de son vrai nom).
Des mélodies electro minimales et aériennes, entraînantes, accompagnent ses textes en français, presque slammés. Des paroles intimes, comme son tube "Améthys", hommage à sa mère disparue. Le Bruxellois, né à Kinshasa, puise son inspiration dans ses origines comme pour le titre "Ma Titi" : "ça veut dire les mauvaises herbes en ningala, explique-t-il. Elles poussent près d'un lac où on allait avec ma grand mère. Il ne fallait pas se baigner trop loin à cause des crocodiles !"
"Ça va je vous ai bien fait patienter ?" s'enquiert il à un moment ? Avant de chanter "ça va pas la tête ?" Le soleil perce doucement à Rock en Seine mais il est partout dans la musique de Témé Tan. Il nous fait voyager du Brésil au Japon avec son titre "coup de griffe". Idéal pour commencer en douceur ces 3 jours de musique !
16h20 : Les Nantais d'Inüit étrennent la scène de l'Industrie, alors que résonnent quelques centaines de mètres plus loin les percussions de Franck Carter & The Rattlesnakes.
Malgré la pluie, les 6 membres du groupe ne sont pas découragés sur scène. Au contraire, la chanteuse Coline Rio, du haut de ses 20 ans, met toute son énergie au micro et se retrouve le visage aussi rouge que son pantalon carmin. "On est très heureux d'être là !". Les cinq musiciens qui l'entourent semblent effectivement tous heureux d'être là, se renvoyant des sourires les uns aux autres.
Le public ne s'attendait peut-être pas à sentir leurs tympans et diaphragme vibrer à ce point : lorsque le groupe démarre avec les percus et basses de "Dodo Mafusi", certains sursautent carrément. L'ambiance monte petit à petit, faisant revenir le soleil, jusqu'au dernier morceau, "Adam", engagé "contre les violences policières". Coline Rio termine ce set les sourcils froncés et le poing fermé.
Revoir le Live de Inuït à Rock en Seine
Inüit au festival Rock En Seine 2017
16:00 : Sur la scène de l'Industrie, les Nantais de Inuït remercient le public d'avoir "fait partir la pluie".
https://twitter.com/rossipresse/status/901083445782355968
15:53 : "la prochaine chanson est pour ces gros lâches de terroristes" balance Frank Carter avant d'entamer "Paradise", un titre de hardcore furibard. Le rocker aux cheveux roses dédie sa dernière chanson, "I Hate You" à "cette personne qu'on connait tous, et qui est un vrai connard." Le message est clair. "Mais rappelez vous que, vous aussi, vous êtes cette personne aux yeux de quelqu'un d'autre."
15:32 : introduit par des sirènes assourdissantes, Frank Carter & The Rattle Snakes, lance cette édition 2017 avec un vrai coup de pied aux fesses rock and roll sous un crachin fin qui n'a pas dissuadé la foule, déjà bien dense devant la Grande Scène.
"Are you ready Paris ?" Pantalon moulant à motif léopard, lunettes de soleil malgré le ciel gris, cheveux à teinture rose, le leader de Frank Carter annonce un style scénique bien barré. Barré mais pas impoli. Il tient à faire connaissance avec les festivaliers avec un petit bain de foule. "Je veux marcher un petit peu", fait-il en se tenant debout, porté par les festivaliers à bout de bras. Il finit la tête a l'envers avant son retour sur scène. "Maintenant qu'on a fait connaissance, on peut vraiment commencer ce festival ! Maintenant qu'on est meilleurs potes, faisons un gros circle pit au milieu de la foule" Dociles, les festivaliers s'exécutent et courent à fond sur les guitares.
https://twitter.com/PamelaRougerie/status/901079562410438660
Suivez le Live de Frank Carter & The Rattlesnakes en direct :
Frank Carter & The Rattlesnakes à Rock En Seine 2017
15h20 : Malgré la pluie, le public se presse déjà devant la Grande Scène du festival, à quelques minutes du coup d'envoi de Rock en Seine 2017. Pour ouvrir le bal, honneur aux déflagrations punk sévèrement tatouées de l'Anglais Frank Carter & The Rattlesnakes.
15:04 : Manifestement, les prières annuelles à Sainte Monique du directeur de Rock en Seine François Missionnier pour éviter la pluie n'ont pas été exaucées cette année. Il pleut sur Paris depuis la fin de matinée et même si la météo prévoit une légère amélioration dans le courant de l'après-midi, les bottes sont de sortie, ainsi que les capuches. Ce qui n'empêche en rien la classe, à l'anglaise.
https://twitter.com/OlivierFlandin/status/901066288734371842
Très attendus aujourd'hui sur la Grande Scène : la pop élégante des Ecossais de Franz Ferdinand (21h), le nouveau prodige australien de l'électro Flume (23h15) ainsi que les revenants du punk hardcore américain At The Drive-In (19h).
Impossible de louper également les revenants du rock "shoegaze" anglais de The Jesus & Mary Chain (20h sur la Scène Cascade) et, pour les amateurs de rap à l'ancienne, The Pharcyde Live Band (19h scène Cascade).
Avant l'enchaînement idéal de rock teigneux des Allah-Lahs (21h45), empêchés de concert à Rotterdam mercredi soir, et des Black Lips (23h30) sur la scène du Bosquet, on pourra découvrir la bonne humeur malicieuse des rappeurs belges Caballero et Jeanjass (attention le lieu et l'horaire ont changé : désormais à 17h00 sur la Scène du Firestone) à moins d'aller rêver sur les boucles hypnotiques du live de FKJ (18h55 Scène de l'Industrie).
Vous ne pouvez venir à Rock en Seine ? Suivez le festival de chez vous avec notre minute à minute sur cette page et les nombreux concerts Live en direct. Au menu aujourd'hui:
Frank Carter and The Rattlesnakes : 15h30-16h15
Inüit : 15h30-16h10
Cabbage : 16h15-17h00
Franz Ferdinand : 21h00-22h15
MØ : 22h15-23h15
The Shins : 23h20-00h20
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