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Fauve ≠ annonce la sortie d'un album Live, premier extrait avec "Blizzard"

En septembre dernier, à l'issue d'une tournée ininterrompue de plusieurs années, le groupe Fauve ≠ annonçait une pause à durée indéterminée. Un break fêté par "un pot de départ" au Bataclan le 26 septembre 2015. Témoignant de trois ans intenses sur scène et sur la route, un album live bouclera la boucle le 1er avril. Un premier long extrait vient d'être publié.
Article rédigé par Laure Narlian
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 3min
Fauve ≠ sur la scène du Bataclan (Paris) le 4 février 2014.
 (Frédéric Durgit / Photo PQR Le Parisien / MaxPPP)

Le Live comme trace d'un parcours initiatique

"Fauve a commencé dans nos chambres en 2011. C'était notre sac de frappe. Et puis, presque subitement, le projet s'est transformé en parcours initiatique, en quête de découverte de nous-mêmes et des autres. Avec, comme carburant majeur, les concerts", écrit le groupe, constitué de cinq musiciens sur scène mais qui assure se monter à une vingtaine de personnes au total (vidéastes, comédiens, techniciens).

"On voulait laisser une trace de ce voyage - physique et psychologique -, de cette infinité de moments hallucinatoires et structurants. Une image de ce qu’a été Fauve sur scène et en tournée", ajoute le collectif. Cet album live est baptisé "150.900". Pourquoi ? Parce que c'est le nombre de kilomètres que le groupe a parcouru durant trois ans de tournée. "Quatre fois le monde, chico".

On y trouvera "des morceaux enregistrés en concert, des extraits d’interviews, des témoignages pris sur le vif et des trucs inédits", promettent-ils. Premier aperçu avec l'un de leurs classiques, "Blizzard", en live.

"Plein de projets dans les cartons"

Mêlant compositions rock et textes enragés et désenchantés délivrés avec un débit verbal presque rap par leur chanteur Quentin, Fauve ≠ s'est fait connaître à l'automne 2012. Sa notoriété est montée en puissance en quelques mois, portée par la puissance de ses concerts intenses donnés sans interruption.

Le groupe, qui a toujours soigneusement veillé à conserver l'anonymat de ses membres - pas de photos où l'on puisse les reconnaître, pas de noms de famille - a joué à guichets fermés partout en France en 2014 et 2015. Mais est venu le temps où ils ont ressenti le besoin de souffler et "de prendre du recul sur cette aventure artistique". En laissant l'avenir ouvert, avec ou sans musique.

Dans une interview exclusive au magazineTsugi début septembre 2015,  le collectif disait avoir "plein de projets dans les cartons". "On a plein d’idées, ça peut aller d’ouvrir un bar à faire des vidéos pour quelqu’un d’autre ou faire des prods pour des rappeurs. On a plein d’envies.. " En tout cas ce serait un projet collectif parce qu'"on est incapables de fonctionner les uns sans les autres", disaient-ils.

"Le Bataclan, c'est chez nous"

Leur dernier concert, ce fameux "pot de départ", c'était au Bataclan, le 26 septembre 2015. Leur 23e fois dans cette salle.

"Cette salle, on en connaît l'odeur, l'architecture, les loges, les couloirs, la sensation du lino noir du plateau sous nos semelles, les équipes d'accueil, de direction, de sécurité et du bar... Par coeur. Le Bataclan, c'est chez nous", ont-ils rappelé au lendemain des tueries du 13 novembre. Et de conclure "à plus de violence, nous répondrons par plus d'Amour. Par plus de courage, de cohésion, de tolérance et d'espoir."

A la mi-janvier, après plusieurs mois passés au calme, Fauve ≠ assurait sur Facebook commencer "à voir plus clairement ce qu'on va faire après". Mais il se gardait bien de préciser quoi. 

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