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EN IMAGES : Rock en Seine 2022, du provocateur Yungblud aux magiciens de Tame Impala

Article rédigé par franceinfo Culture - Nisrine Manai
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min

Revivez les trois premières journées du festival Rock en Seine à nos côtés.

Des pogos, des guitares cinglantes, des litres de bières et des pluies de confettis pour fêter le grand retour de certains talents de la scène rock et rap : c'est ainsi que se résument les trois premières journées du festival Rock en Seine 2022.

On emporte dans notre boîte à souvenirs les mimiques clownesques du jeune talent Yungblud, les électrisants Idles et Fontaines DC, le grand retour du crooner Alex turner et de ses Arctic Monkeys, la voix enchanteresse d'Hannah Reid de London Grammar, le show inoubliable de la légende vivante Nick Cave mais aussi l'époustouflant voyage onirique amené par Tame Impala.

La température commence à monter sur la grande scène. Mais pas assez vite au goût du provocateur Yungblud. Pour jeter un peu plus d'huile sur un public déjà chaud comme la braise, le bad boy du rock anglais n'hésite pas à faire sauter la veste en remuant des fesses devant des milliers de spectateurs. Mission réussie : le mercure grimpe encore de quelques degrés. (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Pour le guitariste Lee Kiernan, impossible d'attendre sagement de passer le cap des trois premiers morceaux pour faire honneur à la tradition du slam. Comme aimanté à la foule, le musicien saute de la scène, guitare greffée à la main, pour se laisser porter par des fans qui n'attendent que ça. 
 (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Alors que les riffs de batterie de Jon Beavis continuent de faire trembler les arbres qui entourent la grande scène, on presse le pas pour rejoindre les irlandais de Fontaines DC. 20 heures 35. Au fond de la scène, le nom du groupe s'illumine. Du public émergent des drapeaux irlandais qui flottent par-dessus les crânes en surchauffe. Grian Chatten et ses acolytes arrivent sur scène sous une lumière rougeâtre, sans un mot. Le guitariste Carlos O'Connell attaque, les autres suivent.  (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Sur scène, le mystérieux Grian Chatten hypnotise. Agîté devant son pied de micro, il n'arrive pas à tenir en place. "Jackie Down The Line", "Boys In The Better Land", "I Love You" : la voix du leader, qui sonne parfois comme celle de Liam Gallagher, enchaîne les tubes sans faiblir. Et cela même quand ses veines jugulaires sont sur le point d'exploser. Sa prestance et son énergie brute valait le coup de prendre un peu de retard sur les Arctic Monkeys. (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Quatre heure avant le retour des princes du rock anglais, les Arctic Monkeys. Dans l'assemblée, l'armée des T-shirts à l'effigie du groupe envahit peu à peu les pelouses du festival. Certains sont postés près de la grande scène depuis l'ouverture du Domaine Saint-Cloud, dans l'espoir d'être au premier rang pour le concert événement. (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
La nuit vient tout juste de tomber. Avant de rejoindre les pionniers de l'electro Kraftwerk, les festivaliers rechargent les batteries dans des hamacs et des barques installés à cet effet par l'équipe du festival Rock en Seine. (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
On se doutait que Nick Cave allait attirer des milliers de spectateurs, affolés à l'idée d'approcher la légendaire bête de scène. Et on ne s'est pas trompé. De la pelouse, au "golden pit" en passant par les chemins boisés : impossible de se faufiler pour les retardataires.  (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Quand Nick Cave bondit sur scène, une atmosphère mystique se met à plâner par-dessus nos têtes. Accueilli comme le Messi, le sexagénaire s'empresse de serrer les mains des fidèles qui s'égosillent aux premiers rangs. (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Nick Cave en pleine communion avec l'incroyable musicien Warren Ellis.  (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Sur la scène du Bosquet, un vent torride souffle ce samedi dans la nuque des festivaliers. Il a un nom : Lala &ce. La rappeuse de 27 ans, figure queer du rap français au flow langoureux et à la voix suave, fera onduler les corps pendant plus d'une heure. Entraînant au passage certains couples à s'étreindre sensuellement. (NISRINE MANAI)
Kevin Parker apparaît, jean, T-shirt et chemise à fleurs sur le dos. Les salutations au public passées, une lumière rougêatre s'abat sur la prairie de la grande scène. Soudain, la voix frappante de justesse de ce magicien du rock psychédélique nous possède. À ses côtés ses musiciens dont le batteur français Julien Barbagallo, "le meilleur batteur du monde" selon l’australien, visiblement à l'aise en français. Le voyage peut officiellement commencer. (NISRINE MANAI)
Les guitares de Tame Impala ne résonnent pas encore dans le parc de Rock en Seine. Pour ouvrir les festivités, un message vidéo d’une jeune femme au look aseptisé défile dans le fond de la scène pour annoncer aux festivaliers qu'ils sont sur le point d'expérimenter un "nouveau traitement". Peu à peu, le visage de l’hôte se déforme, son discours ralentit. "C’est quoi ce délire, on dirait un bad trip", entend-on dans l’assemblée. (NISRINE MANAI)
Les magiciens enchaînent leurs plus gros tubes et remontent le fil du temps de la création artistique de leurs albums, du dernier "The Slow Rush" à "Innerspeaker". Pendant une heure et demie, Tame Impala et son anneau lumineux nous abreuve d'un délicieux cocktail mêlant jeux de lumière et guitares criardes. Une épopée onirique, qui lui octroie à nos yeux la place du meilleur concert de cette journée. (NISRINE MANAI)
Pas le temps de souffler pour les festivaliers. Rock en Seine vient tout juste de démarrer que l'hyperactif Yungblud est déterminé à enflammer le plancher. Teinture rouge, regard fardé de noir, tenue d'écolier, chaussettes roses et bobo suintant : le jeune rockeur est le pur produit d'un croisement entre Angus Young et Billie Joe Armstrong. (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Surprise. Après avoir offert son nouveau morceau "Tissues", Yungblud invite sur scène Waxx, la rockstar du YouTube français, pour jammer sur "Fleabag". (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
On ne les avait pas croisé depuis 2018. Quatre ans après leur dernier passage, le groupe britannique Idles est de retour sur scène pour nous prendre aux trippes. Avec des guitares en guise de lance-flammes, Joe Talbot et sa bande de punk calcinent la pelouse du Domaine de Saint-Cloud dès leur premier morceau. (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
La pelouse de la grande scène est noire de monde. Écrasés contre les barrières depuis des heures, certains fans à deux doigts de perdre connaissance se font extraire de justesse de la marée humaine. Nombreux sont ceux qui attendent depuis des heures la venue des singes les plus célèbre de l'Arctique. "Alex lance moi ta serviette s'il te plaît, je t'aime", peut-on lire sur la pancarte d'une fan. (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Les sept membres du groupe arrivent sur scène provoquant une hystérie collective. Jean bleu, chemise blanche entrouverte, mèche rebelle retombant sur les yeux : le crooner Turner crève les deux écrans géants suspendus sur les côtés de la grande scène. Pour leur retour en France, les Anglais ont préparé une setlist aux petits oignons. 23 heures passées, la peuplade rejoint la sortie du parc. Quelques festivaliers traînent du pied, se plaignant d'être restés sur leur faim.
 (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)
Après la tempête Limiñanas, arrive le calme d'Hannah Reid, chanteuse de London Grammar. La voix enchanteresse de la londonienne fait souffler un vent de quiétude qu'on laisserait volontiers nous emporter. Un moment de répis, avant le tonnerre Nick Cave qui se prépare pour la fin de soirée. (NISRINE MANAI / FRANCEINFO CULTURE)

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