De Cypress Hill à Mac Demarco et The XX : revivez minute à minute la journée de dimanche à Rock en Seine 2017
23h02 : Après "VCR" et un savant Remix de "Shelter", The XX coule tranquillement vers l'explosif "Loud Places" du producteur du groupe, Jamie XX. Ça y est, la Grande Scène est devenue le dancefloor qu'elle se doit d'être en fin de festival.
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Scène de l'Industrie, The Shoes plie le show en 50 minutes...soit avec 10 min d'avance. Ils concluent sur leur propre son "Time To Dance", arrosent la foule de champagne et partent presque comme des voleurs. Fin brutale alors que la foule en redemande.
22h50 : "On a mille et une raisons d'être malheureux en ce moment. Mais je vous propose qu'on laisse tout ça à la maison pour s'amuser ce soir. Ça vous dit ?" suggère Oliver de The XX de sa voix douce et profonde. On ne peut qu'acquiescer.
22h37 : Sur la scène de l'Indusrie c'est la folie pour la formule spéciale des The Shoes. Sans prévenir, le rappeur normand Orelsan est venu faire une surprise aux festivaliers et claquer des couplets sur les instrus de Jay-Z ou M.I.A.
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Le duo rémois enchaîne les classiques de hip hop, d'électro ou de pop, avec un show lumineux complètement épileptique. C'est la folie sur la scène de l'Industrie. On y entend successivement du Lana del Rey remixé par Gesaffelstein, Sébastien Tellier et Woodkid, du Beastie Boys en medley avec "Busy Earnin" de Jungle.
22h30 : "La prochaine chanson compte beaucoup pour moi. Je vais donc la jouer toute seule, ce qui est assez flippant", dit Romy Madley Croft des The XX avant d'entamer "Performance" de façon impeccable.
22h10 : Avec quelques minutes de retard, The XX entame le célèbre opening de leur premier album éponyme (2009) : "Intro", rapidement suivi par le tube "Crystallised". On s'attendait à un show calme, mais visiblement The XX transpirent de vivacité.
21h55 : Légère pointe de déception : Rone finit sur "Bye Bye Macadam" avec quelques minutes d'avance, un point final soudain et inattendu. Heureux malgré tout, le producteur remercie la foule avec un gros câlin aux premiers rangs !
21h44 : Après le mythique "Parade", Rone dévoile encore un nouveau morceau, encore une collab dans une tonalité hip hop, rappelant "Let's Go" (ft. High Priest). Concentré sur sa table de mixage, Erwan Castex, alias Rone, assure un set parfaitement maîtrisé. Il enchaîne avec une facilité déconcertante classiques et inédits. Fidèle à sa "patte" : des sonorités entêtantes et oniriques, accompagnées de beats puissants.
21h40 : Après "Alison", Slowdive termine le show et prouve qu'il porte bien son nom. Avec eux, on plonge (dive) lentement (slow) mais agréablement dans un univers cinématique et rêveur, parfaitement adapté à l'atmosphère intimiste de la scène du Bosquet ce dimanche soir.
21h25 : Dès le 2e morceau, une voix féminine s'élève, enivrante, et relève les beats sombres d'Erwan Castex. La marque de son futur album, dans lequel Rone a multiplié les collaborations, à rebours de ses débuts. On retrouve les sonorités parfois angoissantes du producteur, qui enchaîne les nouveaux tracks sans interruption. Quand tout à coup sort des tréfonds la voix d'Alain Damasio. Rone réactualise "Bora Vocal", son premier succès.
21h10 : Avec leur tenues ultra casual (chemisette pour l'un, T-shirt trop grand pour l'autre, robe ample pour une derniere), les musiciens de Slowdive ont l'air de jammer comme des ados dans leur garage. Ils n'en sont pas amateurs pour autant. Chaque titre laisse l'occasion de s'évader, tout en douceur. Une évasion amplifiée par un jeu de lumière puissant et très bien synchronisé.
Slowdive entame son dernier tube "Star Roving", parfaite synthèse des capacités du groupe.
21h03 : Noyé dans une fumée lumineuse, Rone, posé derrière une table de set ultra minimaliste (style échafaudage) arrive sur des puissantes ultrabasses.
Derrière lui, le visuel de ville rétro-futuriste de la pochette de son prochain album ("Mirapolis"), dessinée par Michel Gondry, donne le ton de ce set. Il attaque par un titre inédit, aux accents techno prononcés.
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20h45 : Sur la modeste scène Ile-de-France, le petit groupe de rock prometteur Villejuif Underground vient de démarrer son bref concert : 30 mn pour convaincre. Une petite formation, certes, mais déjà grande dans nos têtes sur la foi d'un EP sorti chez Born Bad record : "Heavy Black Matter". Emmené par l'Australien Nathan Roche, un grand blond déguingandé en socquettes noires, short de gamin et chapeau de paille, le quatuor, soutenu par une boîte à rythmes, confirme sur scène tout le bien que l'on pensait de ce psyché-rock joyeux et foutraque, souvent ironique, aux mélodies bien troussées, comme "Le Villejuif Underground". On attend l'album.
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20h38 : Alors que le concert touche à sa fin, les Lemon Twigs nous offrent "As long as we're together". Un titre plein d'optimisme dans lequel Brian et Michael estiment que rien ne pourra leur arriver tant qu'ils seront réunis. Le morceau est sorti sur "Do Hollywood" (2016), leur seul album à ce jour. Il faut dire que les d'Addario n'ont que 18 et 20 ans. Alors on leur pardonne sans broncher et on attend le prochain (annoncé pour 2018) avec impatience !
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20h46 : Annonce spéciale de Cypress Hill : c'est l'anniversaire de leur percussionniste Eric Bobo ! "Happy Birthday Eric" chante la foule.
20h36 : Concentré sur son live comme à l'accoutumée, Arnaud Rebotini démarre son show par le puissant et dark "Pagan Dance Move", l'un de ses morceaux les plus connus.
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Le producteur/compositeur remixe chacun de ses sons, pour que l'expérience soit toujours innovante et c'est réussi. Plus le live avance et plus la scène se transforme en boite techno. Arnaud Rebotini, comme peu de producteurs en sont capables, joue de tous ses claviers et compose en direct les morceaux, tout en posant sa voix. La marque des grands. Le thermomètre continue de monter ici, alors que la nuit est en train de tomber. Arnaud enchaîne sans discontinuer les lourdes productions venues d'outre-tombe et tombe la veste. Le public l'ovationne et tombe la sienne. Ambiance boîte qu'on vous dit.
20h20 : Les frères d'Addario de Lemon Twigs ont quasiment grandi sur scène. Et tout a commencé sur les planches de Broadway, où les deux frères ont décroché, dès leur plus jeune âge, des rôles dans des comédies musicales. Ceci explique cela. Doués d'une aisance rare sur scène, le duo offre un show énergique et entraînant.
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20h15 : Les rappeurs mythiques de Cypress Hill s'y entendent à faire bouger la foule. Sen Dog et B-Real se partagent le public en deux et entament une battle de foule sur un medley ultra jouissif de Nirvana et House of Pain avant d'attaquer leur sautillant hit "Insane in The Brain". S'ensuit un titre de rap latino, hommage à leurs origines. Puis c'est au tour du Dj Julio G 1580 (leur Dj d'origine Dj Muggs n'est pas en tournée avec eux) de faire une petite démonstration de ses talents de turntablist et d'ambianceur.
Retrouvez le concert de Cypress Hill en intégralité ci-dessous
Cypress Hill à Rock en Seine 2017
20h00 : Lorsque Cypress Hill fait un clin d'oeil au classique "The Choice Is Yours" des New yorkais Black Sheep (classique des classiques du rap américain du début des années 90), en guise d'introduction au "How I Can Just Kill a Man", les milliers de fans de la première heure sautent tous comme un seul homme et retrouvent leurs 15 ans ! B-Real n'aura finalement tenu que 15 petites minutes sans THC : il allume son blunt avant d'entamer une série dédiée au cannabis avec "Legalize it" enchaîné à "We Wanna Get High", "Hello My Name is Dr Greenthumb" et "Hits from the Bong".
19h50 : Veste et pantalon bleu jean's pour Brian d'Addario, le guitariste, torse nu et pantalon rose flashy pour Michael d'Addario, le batteur. Des visages de pantomines, maquillés en blanc. Aucun doute possible, un tel dress code excentrique ne peut être que celui de The Lemon Twigs ! Ces deux frères de Long Island (USA) prennent un malin plaisir à ressusciter la pop british des années 60, jusque dans les moins détails.
Dès le premier titre, les Branchettes de Citron (allez comprendre) nous transportent dans ce merveilleux voyage dans le temps. "I Wanna Prove To You" pourrait être un inédit des Beatles retrouvé sur un vieux vinyle poussiéreux dans un tiroir de Liverpool, traînant là et jamais offert au monde ("You may say I'm a dreamer, but I'm not the only one").
19h45 : Pile à l'heure, les rappeurs mythiques de Cypress Hill sur la Grande Scène ! B-Real et Sen Dog débarquent en bondissant et attaquent direct sur les classiques extraits de leur tout premier album en 1991. Casquette, lunettes noires et gros blunt en main (non allumé), B-Real enchaîne de sa voix nasillarde les inusables "Hand on The Pump" (et son refrain "puffin on a blunt") et "The Phuncky Feel One". Pour "When the Shit Goes down" et son harmonica, les deux mc font scander à la foule "Cypress Hill, Cypress Hill". Wouah on veut le même : Sen Dog porte un magnifique T-Shirt de la pochette mythique de "Power" d'Ice T !
19h15 : Rejjie Snow fait le plein sur la scène du Bosquet d'où se dégage une ambiance très cool et dansante. Le public, plutôt jeune, semble sous le charme de ce jeune homme souriant au couvre-chef à motif léopard qui a fait une entrée sur scène très timide, sac en bandoulière, comme s'il ne faisait que passer. Originaire d’Irlande, Rejjie Snow s’est fait connaître par son tube “Rejovich” puis avec le clip d’”All Around The Word” avec Lily Rose Depp.
18h53 : "J'ai vécu quelques temps à Barcelone et ce sont ces instants passés là-bas qui m'ont inspiré pour 'Barcelona'. C'était particulièrement triste pour moi de voir les images de l'attaque terroriste" lance George Ezra, ému, avant de dédicacer son titre aux victimes et à leurs familles. Il entame un peu plus tard "Hold my Girl", résolument plus folk. Avec sa voix enveloppée un brin bluesy, le natif d'Hertford (Angleterre), évoque l'amour avec romantisme et mélancolie. "Laissez moi juste une minute pour serrer ma petite amie dans mes bras", chante-t-il. Et le public est pris d'une soudaine envie ... de se câliner. Comme un hymne à la tendresse et à la légèreté.
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Mac sait désamorcer comme personne (si, comme Jeff Buckley en son temps, en fait) le côté doucereux ou sentimental de ses chansons d'une pitrerie. Ainsi, sur "Chamber of Reflection", il fait tournoyer son micro comme un lassot. La fin du concert approchant, il a tombé la chemise et roucoule une bouteille à la main en grimaçant. Non sans avoir auparavant sauté dans la foule et surfé sur le public... en chaussettes.
18h08 : Denzel Curry retourne la scène de l'Industrie.
Denzel Curry au festival Rock En Seine 2017
17h50 : Après Fakear hier soir, la jeune nouvelle scène électro française continue d'électriser Rock en Seine avec Douchka, sur la scène Firestone. Dans la droite lignée de Fakear, Douchka mixe des samples avec de lourds beats et des percussions jouées au pad. Il profite d'ailleurs de son passage à Rock en Seine pour jouer de nouvelles productions. Le public ne connaît donc pas les morceaux mais ça ne l'empêche pas de danser. Il règne une atmosphère de boîte de nuit sur la pelouse de la scène Firestone.
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17h45 : Mac Demarco, qu'on avait vu il y a un ou deux ans sur la plus modeste scène de l'Industrie, débute son set sur la Grande Scène avec l'onctueux "On The Level" extrait de son dernier magnifique album "This Old Dog". Il n'a pas commencé depuis 3 minutes que deux fans déchainés montent sur scène. Alors que la sécurité les invite gentiment à redescendre, Mac au contraire leur donne l'accolade et s'amuse à marcher sur l'avant-scène avec eux. Sur le côté gauche de la scène, une bande d'amis du Canadien a pris place sur des chaises, attablée comme pour un apéro entre potes. Mac Demarco est définitivement le gars le plus cool de la planète...
Regardez l'intégralité du concert de Mac Demarco en Replay ci dessous
Mac Demarco au festival Rock En Seine 2017
17h42 : “Il est formidable ce type ! quelle dinguerie !" Le public vient de vivre un concert très intense et joyeux. "Are you a caveman” se sont invectivés en riant les musiciens chevelus en référence au titre “Be a caveman”. Le concert se termine par une surprise. Pour répondre à la demande pressante d’un rappel, Ty Segall leur lance une pédale d’effet en cadeau ! Un beau souvenir, si l’heureux élu ne l'a pas pris sur le coin de la tête...
17h38 : Après avoir calmé tout le monde avec "Bébé aime la drogue" et "J'ai vu", Roméo Elvis repart en freestyle en faisant monter sur scène une mascotte de crocodile, sur des "Jfais l'amour avec des crocos".
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Quelques minutes plus tard, Le concert se termine en beauté avec "Bruxelles arrive", que ses comparses belges Caballero & JeanJass ont joué vendredi à Rock en Seine. Roméo fait tomber le t-shirt, distribuant des bouteilles d'eau mais surtout annonçant une très bonne nouvelle : "On fera plus de concert à Paris avant le 3 mai, vous savez pourquoi ?! Parce que le 3 mai, on sera au Bataclaaaaan !"
17h24 : Déchaînement de guitares sur la scene Cascade où officie le prolifique Ty Segall. Le public a pris vingt à trente ans entre la scene Bosquet et celle de la Cascade : les enfants chez Romeo Elvis, les parents et les vieux routards en T shirts Motorhead devant Segall.
Des sourires en pagaille et même un petit début de fou rire de Ty Segall sur la scène de la Cascade qui se dit très heureux d'être là. “C’est un tout nouveau spectacle vous savez ?”. Et l’homme s’y connaît en nouveautés : il a sortit pas moins de trois albums en un an. Une gourmandise de son et de plaisir musical très communicative cet après midi !
17h22: Roméo Elvis charrie le public français, qu'il juge pour l'instant moins chaud que les Wallons et Flamands. S'organise alors un pogo géant, alors que Roméo fait tomber la casquette et monter la pression.
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Et d'enchaîner avec "Drôle de question", bien plus calme chanté en chœur avec le public.
Comme pour Columbine ou Caballero & JeanJass, le public juvénile connaît toutes les paroles des sons de Roméo Elvis. Sous une forte chaleur, il enchaîne les titres avec des expressions faciales énervées. Jusqu'à un petit intermède danse, ponctué par les applaudissements du public.
17h00 : Ty Segall était très atttendu sur la scène de la Cascade, par son public et une nuée de photographes. Il avait fait sensation l'année dernière, sur la même scène, en trio habillé en vieilles femmes. Pas de harpies hippies cette année mais cinq hommes en rouge. Démarrage sur les chapeaux de roues, dans un rock moins psyché que l’an passé, plus classique mais tout aussi énergique, dans la tonalité de l'album de reprises de T Rex qu'il vient de sortir.
Regardez l'intégralité du concert de Ty Segall en Replay ci-dessous
Ty Segall au festival Rock En Seine 2017
16h59 : Deluxe gratte quelques minutes supplémentaires et tire sa révérence sur leur premier tube : "Pony", sous oublier de conclure, comme à chaque fin de concert sur leur mythique punchline : "Et si ça vous a plus, revenez moustachu !"
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16h35 : Poing levé, cape de super-héros ornée de leur incontournable moustache, Deluxe attaque "Superman". Si le groupe a un super pouvoir, c'est bien celui de coller la patate. Une joie de vivre communicative et une bonne ambiance enfantine : impossible d'y résister !
Le groupe enchaîne avec une reprise d'Amy Winehouse, "Stronger Than Me", confirmant l'agilité vocale et l'éclectisme du répertoire des moustachus. Deluxe râtisse large, alternant riffs résolument rock, rythmes plus funky, riddim reggae et même... des électro-beats drum and bass explosifs. Ces Aixois savent décidément tout faire !
16h22 : le groove de "My Game" chaloupe tandis qu'un festivalier surfe sur la foule. La pop-funk electro de Deluxe donne sacrément la pêche. Une battle de danse s'improvise en direct entre la chanteuse Liliboy et une spectatrice fan, casquette rouge et T-shirt moustachu à l'effigie du groupe Deluxe.
16h17 : "On veut voir tout le monde péter les plombs!" Pour leur dernier concert de l'été, Deluxe est décidé à mettre le feu ! Les festivaliers de la Grande Scène sont à fond, décidés à accompagner la bonne humeur communicative des fanfarons Aixois en tenues extravagantes rouge et or.
16h01 : Entrée en scène de Deluxe digne d'une épopée sur "O Fortuna" (Carmina Burana). "Jump Jump Jump!" Les moustachus de Deluxe attaquent fort avec "Tall Ground", de leur dernier album "Stachelight". Liliboy, jupe en forme de moustache géante, s'avance sur le devant de la scène. "Faites un p*** de bordel!" Ça saute et ça applaudit avec énergie. Le public est déja bouillant !
15h50 : Après l'énergique "Heaven", on passe à la célèbre ballade "I Found". Amber Run finit son concert en laissant Joe Keough délivrer une performance bourrée d'émotion. Alternant entre envolées oniriques et notes saccadées, sa voix captive l'auditoire.
15h15 : Intro de concert façon calme avant la tempête du côté de chez Carseat Headrest. Leur nom, “appuis-têtes de sièges de voiture” prouve encore une fois que le rock sonne définitivement mieux en anglais... Le batteur lance le tempo sur un son électro tribal tandis que le leader Will Toledo arrive très nonchalamment sur scène. Puis les premiers riffs du groupe américain donnent le ton : guitares sales et voix suaves sur une rythmique bien marquée. On est en terrain connu mais singulier.
15:20: Changement radical de décor et d'ambiance. On se détend avec le rock indé et voluptueux d'Amber Run côté Bosquet. Le groupe fait durer les intermèdes. "On a quelques problèmes de technique", avoue le chevelu leader Joe Keough, dans un léger accent britannique. Mais le groupe ne se démonte pas et entame de nouvelles vagues rock puissantes, magnifiquement poussées par la voix cristalline de Joe Keough.
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15h09 : "Family ?" "What's up!" répond le public pour le dernier titre de Gracy Hopkins, "The Cançao : Family". Un joli son hip hop mélangeant anglais et portugais, à l'effet galvanisant malgré la chaleur plombante de ce dimanche.
15h04 : "I Wanna Be Your Dog" braille King Khan qui est revenu après une chanson interprétée par sa fille dans une tenue extravagante : un justaucorps noir avec deux belles ouvertures aux fesses, sous une moumoute noire et un collier de dents, très sauvage.
Après les accents très psychédéliques, il revient à la soul pure et dure sous influence James Brown dont il propose une imitaion vocale très très convaincante. Puis King Khan invite le public à lever le poing pour un titre dédié au Black Power. Et demande : "Est ce que quelqu'un a déja pris des drogues psychédéliques ?" avant de rugir "I'm the son of a bad motherfucker".
Regardez l'intégralité du concert de King Khan & The Shrines en Replay ci-dessous
King Khan and The Shrines au festival Rock En Seine 2017
14h40 : Il a un flow digne des meilleurs rappeurs americains. Pourtant, le jeune homme qui inaugure la scène Industrie aujourd'hui est bien Français. Son nom ? Gracy Hopkins. Il semble que tous les vingtenaires cools du festival se soient réunis ici. Sur scène, Gracy se lâche et donne ses instructions au public dans un anglais parfait, que tout le monde comprend, évidemment.
"J'ai une lettre pour mon pays", annonce Gracy Hopkins. Surprise : l'intro de son prochain titre est un sample de "Lettre à France", de Michel Polnareff. L'occasion pour le rappeur de chanter son parcours géographique bien particulier, le tout en franglais : "Pour l'instant, je ne suis qu'un Angolais qui représente le Brésil (...) France, maintenant je te représente." Il enchaîne ensuite sur "Man", son titre le plus connu.
14h30 : "Hello !" Certes c'est la troisième journée à Rock en Seine et notre vue baisse mais King Khan & The Shrines qui vient de débuter nous fait nous frotter les yeux : batteur Merlin l'Enchanteur, section de cuivres en capes dorées argentées, costume immaculé pour le chanteur à la voix éraillée qui mime les sanglots : on a l'impression que quelqu'un avait glissé un truc pas net dans notre café ce matin. Emmenée par le Québécois d'origine qui enchaine les projets loufoques depuis des années, cette joyeuse troupe est composée de neuf musiciens, et mélange impeccablement garage rock et soul.
Pour conclure en beauté Rock en Seine 2017, on attend particulièrement aujourd'hui le groupe mythique de hip-hop rap Cypress Hill (19h45 sur la Grande Scène), les deux frères nostalgiques de la pop sixties de Lemon Twigs (19h50 à l'Industrie), le génial producteur d'électro Rone (21h sur la scène Cascade) et le sombre Arnaud Rebotini (Firestone, 20h05), compositeur de la BO de "120 battements par minute". Sans oublier le Canadien barré Mac Demarco (17h45, Grande Scène) et le rock britannique de The XX, en clôture de la Grande Scène.
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